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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 26 février 2011

Réflexions matinales..

1. Les femmes qui ont les plus beaux sourires ne sont pas celles qui ont nécessairement les plus beaux physiques.. Attention au «charme» dans ce cas.. Les beaux yeux et les beaux sourires sont des promesses qui ne livrent pas toujours la marchandise..

2. La dernière publicité pour la prévention du jeu compulsif: «Combien de moments avez-vous à perdre?», en nous montrant le début d'une pièce de théâtre jouée par des enfants, et à laquelle ont suppose que le parent assiste alors qu'on voit soudainement un jeu de cartes apparaître et venir cacher la vue du spectacle.. n'est pas très convaincante.. Pourquoi? Parce que personnellement j'ai pensé, quand j'ai vu les enfants faire un effort pour jouer leur rôle du mieux qu'ils peuvent: «Ah non, pas encore une osti de pièce de théâtre plate..», et j'ai ajouté: «Ce n'est pas un moment que j'aimerais particulièrement gagner..» Alors, si j'avais été un joueur compulsif, ma réflexion intérieure en voyant cette pub aurait été: «Je préfère n'importe quoi que d'assister à ça, et surtout, je préfère, et de loin, jouer..»

Donc, votre pub, malgré toutes ses bonnes intentions, a l'effet contraire..

3. Une chose qui revient régulièrement dans la vie dans le service à la clientèle: les ostis de fatigants de dernière minute..

C'est souvent au dernier cinq minutes de mon quart que je risque toute ma job de la journée.. C'est-à-dire que peu importe que j'aie accompli un excellent travail toute la journée, si je fais une erreur pendant le dernier «cinq minutes», où on a tendance justement, à ce moment, à baisser la garde parce qu'on est fatigué et qu'on a juste hâte de sacrer son camp, eh bien, c'est le travaille de toute une journée qui fout le camp, et on risque même de perdre sa job..

Ces derniers arrivants attardés pour qui «c'est pas fini, tant que c'est pas fini», sont les plus compliqués, et les plus tenaces, comme dans «taches tenaces».. Ils viennent comme nous barrer l'accès à la porte de sortie pour nous faire travailler plus longtemps.. Je suis certain que ce sont des sadiques et des tortionnaires qui s'ignorent..

À l'avenir je devrai être stricte et bête avec ce genre de personnes et ne laisser aucune chance de me faire prendre davantage de mon temps.. Mon erreur hier soir a été d'être trop fin et trop serviable avec une personne qui a abusé de ma bonne volonté.. encore une fois.. Un cave qui comprenait à peine le français, à peine l'anglais, qui ne savait pas comment remplir le formulaire d'emploi, qui avait besoin d'instructions, qui n'avait pas les papiers requis, qui ne savait pas c'était quoi une carte d'assurance sociale, etc., etc., et qui ne comprenait surtout pas que c'était câlissement «FERMÉ»..........

Bref, just fucking big problems..

jeudi 24 février 2011

Assise sur ma queue juteuse, elle avoue..

«Bonjour mon beau blog inutile,

Je pensais à ça ce matin, à quel point j'avais été malade lorsqu'elle m'avait laissé pour aller à Toronto.. Nous avions passé deux semaines à faire l'amour comme des fous du matin au soir pratiquement.. Mais elle devait aller travailler, c'est-à-dire «danser», à Toronto, pour la première fois.. elle allait essayer ça.. car c'était une belle jeune femme.. C'est un peu drôle quand je pense à son état d'esprit avec ma tête d'adulte d'aujourd'hui: elle se «préparait» mentalement à danser, c'était du sérieux, comme une vocation, mais elle voulait plus plaire aux hommes qu'autre chose, c'était tout simplement une mangeuse d'hommes..

Je savais qu'elle allait revenir, deux semaines plus tard, avec du pognon, mais je n'en avais rien à foutre de ce pognon, ni de ce job, c'était elle que je voulais, je n'attendais que le moment de son retour lors de ce bel été de mes vacances d'étudiant..

À la gare, nous nous sommes embrassés longuement avant son départ.. Puis, je me suis retrouvé à marcher sur la rue Ste-Catherine.. J'étais parti acheter une cassette de Minor Threat au défunt Rock en Stock sur la rue Peel..

Cette musique allait se charger d'exorciser mes états d'âme, c'était l'album Out of Step, c'était en 1987..

Je me souviens que cette musique exprimait très bien mes émotions, alors que je remontais cette rue, à pied, et que tout vacillait..

L'effet de la séparation, même si je savais qu'elle allait revenir, fut violent: soudainement, là sur la rue, en remontant vers le métro Guy, je sentis un mal-être si profond, j'en avais mal au ventre, j'avais comme des sueurs froides, tout tournait, je me sentais empoisonné.. Je ne m'étais jamais senti aussi mal de toute ma vie, j'avais l'impression que j'allais mourir, c'était physique, c'était intense, je ne pensais pas me rendre jusqu'au prochain coin de rue.. Mon métabolisme ralentissait, tout se concentrait, se ramassait, prenait un poids énorme, remonter cette rue était un effort colossal, interminable..

Je ne pouvais pas croire que j'étais sans elle.. Pour la première fois.. Que j'avais si besoin d'elle.. Qu'elle était une partie de moi en quelque sorte..

Arrivés chez moi, il ne me restait que son parfum à sentir, parfois sur mes draps, sur mes vêtements, mais je prenais aussi sa petite bouteille de musc et je la sentais en pensant à elle, c'était comme si elle était là et j'entrais dans une folie de désir, je me masturbais en pensant à elle, j'imaginais son corps chaud enlacé au mien..

Les deux semaines ont finalement passé, je suis retourné la chercher à la gare de Montréal..

Je me souviens que nous sommes allés à la piscine intérieure en arrivant chez moi, il faisait soir.. dans la lumière tamisée ont s'embrassait, les lumières sous l'eau nous éclairaient..

J'attendais qu'elle me dise quelque chose, qu'elle m'avait trompé, etc., mais rien.. Nous étions trop occupés à nous embrasser..

Le lendemain, alors que nous faisions l'amour, elle était assise sur moi, sur ma queue juteuse qui venait d'éjaculer en elle, et elle m'avoua, effectivement, qu'elle avait couché avec un autre homme, là-bas.. »



Suite la semaine prochaine... :D

mardi 22 février 2011

La réalité-jeu

Joyce, épiphanie dans Finnegans Wake = irradiation (ma conception).

On ne fait pas seulement l'amour à un « corps ». Le corps devient symbole de tout le reste.

Les esprits incroyablement petits sont incroyablement heureux.

Les positifs inconditionnels et les enthousiastes de croissance personnelle m'énervent. Leur but : stimuler la masse à travailler plus fort.

Avant de se prononcer sur la pornographie, il faudrait peut-être se demander ce qu'est la nudité, le désir et l'ivresse sexuelle.

La masculinité de l'homme : l'assurance, ou l'image de l'assurance (le corps musclé ou l'attitude et le geste ferme). Les hommes aux opinions arrêtées attirent beaucoup les femmes (d'après mon observation). Ce type révèle une certaine confiance en soi, même si elle n'est fondée que sur des illusions. Les hommes qui doutent, qui n'osent pas conclure, paraissent chancelants, sans volonté stable, sans but clair et défini. Tout ce qui reflète l'assurance est rassurant.

Si le jeu vidéo nous offrait sans cesse de nouvelles possibilités (à l'intérieur du jeu lui-même), il pourrait remplacer la vraie vie. Cette idée m'est venue en jouant à Grand Theft Auto, où je me suis réellement plongé dans le jeu; je souhaitais découvrir toujours de nouvelles possibilités, de nouvelles aventures, de nouveaux horizons; les souvenirs de la réalité du jeu se mêlaient à la vraie réalité, à ma vie, à mes lectures; je devenais le personnage du jeu, et lorsque j'arrêtais de jouer, je devenais en quelque sorte le personnage de ma propre vie. La vie devenait un jeu, sauf qu'elle était sans fin, offrant sans cesse de nouvelles possibilités. Par conséquent, la vie, par rapport au jeu vidéo (limité, fixe), devenait le jeu ultime, un jeu dangereux. La vie offre le tour de force d'être un jeu sans fin, où je ne suis limité par aucun graphique ni scénario préconçu. Une des caractéristiques de la réalité-jeu est que je peux toujours creuser les choses; aussi, ce jeu infini laisse-t-il une place à l'imprévisible, etc. L'irréversibilité est une caractéristique nécessaire du jeu; par exemple, l'encens qui brûle. Il est possible d'imaginer un moyen technique qui permettrait de reconstituer le verre de lait qui tombe et se brise en un mouvement qui ressemblerait à une régression dans le temps, cependant, dans le cas d'une chose qui brûle, il y a une dissipation de l'énergie, un éparpillement chaotique, et bien malin celui qui pourra transformer de la fumée en la chose qu'elle était auparavant! Admettons que d'après les lois de la physique actuelle, c'est pratiquement impossible. On pourrait encore imaginer un voyage dans le temps qui permettrait de récupérer l'encens brûlé, toutefois si les physiciens, dont Stephen Hawking entre autres, ont décidé finalement d'exclure la possibilité des voyages dans le temps, c'est qu'ils devaient avoir une raison valable de le faire (argument d'autorité). Nous pourrions dire que l'irréversibilité est une caractéristique majeure de la réalité-jeu, plutôt que nécessaire; l'utilisation de ce genre de mot pose toujours un problème. Dans cette réalité-jeu, nous devrons donc composer avec cette irréversibilité, etc.

Les films pornographiques sont si spécialisés qu'on ne peut jamais retrouver tout ce qu'on aime dans un seul film. C'est le sexe analytique, bien pensé, de la business qui ne satisfait jamais. Le principe de ces films : laisser le consommateur perpétuellement insatisfait, pour qu'il consomme encore plus de films. Ne jamais lui donner ce qu'il veut.

John Fonte, ami de Bukowski. Nelson Algreen (A walk on the wild side).

Socrate : tous les hommes ne sont pas aptes à l'éducation philosophique (allégorie de la caverne : celui qui revient sauver, se fait tuer).

La République de Platon : politique eugéniste stricte. Les enfants ne connaîtront ni père ni mère. Élevés par l'ensemble des guerriers. Fusion sociale : allégeance à l'endroit de la Cité. Les hommes ne doivent s'adonner qu'à une seule fonction, celle à laquelle ils sont disposés par nature : spécialisation du travail. Division en classes, où il n'y a aucune mobilité sociale. Le fondement des fondements : la connaissance de la forme du Bien. Compétence morale du philosophe. Il n'y a que la connaissance du Bien qui révèle l'utilité de toutes choses : connaissance la plus importante. La Cité idéale va se corrompre comme toutes les choses sensibles, car elle est soumise à la loi du sensible. Va passer par quatre stades : timocratie, oligarchie, démocratie, tyrannie. Timocratie : recherche de l'honneur (thumos : courage, vibrations du coeur (interprétation de G. Leroux)). L'Épithumia (la partie désirante, désir) gouverne les trois autres régimes. On ne peut dissocier l'individu du régime dans lequel il vit. Lorsque le régime dégénère, l'homme dégénère aussi. L'homme oligarchique respecte la division entre plaisirs nécessaires et non nécessaires : il s'en satisfait, donc peut accumuler de l'argent. Démocratie : tous mes désirs sont égaux; cherche à satisfaire tous ses désirs également. Le type de régime correspond au type d'homme. Démocrate : passe chacun de ses jours à complaire au désir qui lui échoit au passage. Absence de discipline. Extrême multiplicité de caractères, beauté bariolée. Il renferme en lui le plus grand nombre de régimes politiques et de façons individuelles de vivre. La Tragédie (les poètes) ne sert qu'à subvertir l'ordre de l'âme et à faire dominer sur les autres parties l'épithumia. Réponse de Platon : on peut s'en passer.

La peur : raison du manque d'intérêt pour l'être.

Le romantique : un pion de l'Amour?

vendredi 18 février 2011

La libre entreprise des trous du cul..

Il m'arrive parfois de m'enthousiasmer pour la libre entreprise et de la voir comme un fleuron de la société, une source de progrès, d'innovation, de dynamisme sans précédent, et qui a contribué à où nous sommes rendus aujourd'hui: un grand niveau de confort de petits-bourgeois de salon..

Mais l'enthousiasme ne dure jamais longtemps avec les Nozick, les Friedman, les libéraux, néo-libéraux, utilitaristes et autres connards...

En effet, la plupart des proprios de ces business sont des trous du cul qui ne croient en rien et se foutent de tout.. Ils sont loin d'être supérieurs à quiconque, sauf par le portefeuille.. Ils se passent des privilèges de père en fils, des héritages, le pouvoir ne change jamais vraiment de main.. Ils s'amusent à faire leur Germaine en tout, et le monde les écoute, ainsi que les gouvernements, ils jouent les ti-Joe connaissants, mais ils ne connaissent rien sauf la prétention, et ce sont leurs professionnels qui font en réalité rouler la machine, pas eux.. Eux, ils ont le pouvoir du «bâton», c'est tout..

Cette critique de la libre entreprise, ou plutôt ce bashing, ne me fait pas pencher pour autant pour les salles de réunions enfumées du socialisme.. Au contraire.. Je ne crois pas que tout est mauvais du capitalisme, ni que la libre entreprise c'est entièrement de la merde.. Il faut des nuances un peu quand même.. Le principe est «bon», l'idée est «bonne», mais ça fait penser un peu à l'enseignement de Jésus et à ce qui en est arrivé par la suite avec l'Église.. Ou encore, aux bonnes intentions sur papier du communisme, et à la dictature effroyable qui en est ensuite résultée.. Ce n'est pas parce qu'une idée est «bonne» et «justifiée» que les gens qui les endossent sont «bons» et ont nécessairement l'intention de se servir de cette idée de la bonne façon.. Il y a une marge..

Bref, si je suis enragé ce soir, c'est parce que c'est vrai qu'il y a une grande quantité de proprios qui se foutent de tout, qui sont cyniques alors qu'on les charge de veiller sur nous d'une certaine façon, qu'on leur fait confiance, mais qui ne sont au fond que des peddlers sans réelle envergure jouant la game du pouvoir, des petites têtes de bourgeois qui surveillent «étroitement» leurs intérêts, autrement dit, qui jouent à mener tout et qui nous en imposent, mais qui ne sont que prétention et infatuation de soi, et les flatteurs professionnels qui les entourent les aide aussi dans ce sens....

Finalement, la «libre entreprise» ne sert la plupart du temps que ces trous du cul qui ont trouvé un moyen de s'approprier du pouvoir et le conserve..

Il n'y a qu'à penser à ceux qui ont fait des fortunes avec la bibine vendue dans le temps de la Prohibition.. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.. Beaucoup de grandes industries d'aujourd'hui ont fondé leur empire grâce à des manoeuvres du genre, souvent opportunistes et immorales.. Les industries qui ont fait fortune en vendant des gaz pour tuer du monde dans le temps de la guerre continuent aujourd'hui leur business en vendant des aspirines et autres pilules..

Les contrebandiers de la Prohibition sont aujourd'hui «legit» et sont très riches.. Leurs entreprises légales de production d'alcool sont vues comme honorables, respectables... Pourtant, le tout a commencé par des procédés malhonnêtes: vendre de l'alcool frelaté au prix fort! Les gouvernements ne se sont pas questionnés outre mesure sur la provenance de leur argent après la Prohibition, on les a seulement adulés comme des dieux.. Une fois que le «coup» est fait, il est toujours pratiquement trop tard..

Après tout, c'est dans la même veine, la même mentalité que ce qu'Hitler avait dit: «Une fois que nous aurons gagné la guerre, on ne nous questionnera pas sur les méthodes que nous avons utilisées pour parvenir à la victoire».. On pourrait rajouter ici à cette phrase: «On nous accueillera tout simplement en héros..», car c'est exactement cela que nous faisons depuis le début des temps.. on finit par aimer même ses bourreaux.. Donc, vivent les camps de la mort, les coups bas et la lâcheté.. Tout est permis, à condition de gagner..

C'est le même principe, la seule «morale» de toute l'Histoire..

Les «gagnants» ont toujours raison..

Une spiritualité athée est-elle possible?

Hier j'ai mis un vidéo de Francis Martin dans mon billet pour rire un peu, puis j'ai appris par la Clique du Plateau l'histoire des Anges, puis j'ai abouti sur YouTube par curiosité pour l'affaire et j'ai été étonné par cette jeune adolescente de 15 ans nommée «Kasara»..

Comme les autres «missionnaires spirituels», elle n'a qu'un seul nom, comme Francis Martin qui se fait appeler «Kaya», et ces personnes sont toutes dans la business des Anges..

Bref, j'ai trouvé le discours de cette adolescente brillante très satisfaisant, très surprenant pour une fille de son âge, très mature et consciente, et celle-ci est certainement vouée à un grand avenir, au moins dans le domaine de la communication..

Cependant, alors que j'étais ravi jusque-là par son discours sur l'attitude d'esprit «positive», la «résilience» en quelque sorte, le tableau est venu s'assombrir un peu lorsqu'elle a commencé à parler de «Dieu».. Ce fut comme une aiguille de tourne-disque qui glisse et raye les beaux sillons de travers..

Vous savez pourquoi ça ne marche pas avec moi ce genre de discours? C'est parce que, jusque-là, je ne voyais pas de problème à avoir une spiritualité tout court.. Autrement dit, à être capable de se recueillir, à être capable d'être bon avec soi, bon avec les autres, à être capable de se relever des épreuves qui nous mettent à terre et à devenir plus fort..

Selon moi, toutes ces choses n'ont pas besoin d'un «être transcendant» pour se réaliser.. Elles sont entièrement «autonomes» en ce sens.. Ça fait partie du développement normal de l'être humain qui acquiert la «force de vivre» ou un certain «courage» face aux événements contraires et aux aléas, parfois très pénibles, de la vie..

Les seules objections que je vois à ce genre de spiritualité «sans Dieu» ou «Anges», c'est qu'une personne attribue tout le mérite de sa «relève» ou de son «éveil» à elle-même, et que ce faisant, cela vienne gonfler son «orgueil».. Ce qui est parfois un obstacle pour autre chose, d'autres étapes de la vie disons..

Aussi, dans la croyance en l'aide quelconque d'une «force transcendante», ou en son soutien d'une façon ou d'une autre, on met en pratique un sentiment très important pour l'être humain qui est la «reconnaissance»..

Ainsi, pour développer une «spiritualité athée», il suffit d'être attentif à ces deux écueils: l'«orgueil» qui nous empêche de nous ouvrir aux mérites des autres et à la «chance» que l'on a parfois, plus qu'on pensait.. et le manque de «reconnaissance» envers la vie ou les autres, etc., donc le rappel à soi, le rappel aux autres, la mémoire, la fidélité, l'endurance, la «discipline»..

Il ne faudrait pas penser que le point suivant est une capitulation face à ce genre de «croyances», selon moi, aliénantes (mais si lucratives), mais j'ai parlé plus haut du facteur «chance»: l'être humain, peu importe qu'il soit «croyant» ou entièrement «athée», croit toujours, qu'il le veuille ou non, en un facteur «chance».. Eh bien, ce facteur «chance», qu'est-ce d'autre sinon une forme d'«énergie» ou de «faveur» quelconque, ou pourquoi pas, un genre de «divinité» primitive?

Il faut prendre conscience que l'être humain croit toujours en quelque chose qui le «favorise» ou le «défavorise», que ce soit des «forces transcendantes», le «destin», son «étoile», ou autre chose.. Le facteur «chance», même s'il est entièrement matériel et qu'il puisse reposer sur des calculs mathématiques, recèle une part d'inconnu, et laisse toujours place à une croyance «magique».. Et cela, c'est le fond le plus primitif ou le plus premier de l'être humain: nous ne pouvons faire abstraction de cette croyance.. Même l'optimisme est une variante de celle-ci..

Tout ce que nous pouvons faire c'est l'interpréter dans un sens ou dans un autre, lui donner un visage, un pouvoir, etc., l'appeler «Dieu» ou les «Anges», ou tout ce qu'on voudra.. Une conception entièrement matérialiste de l'Univers est, en ce sens, impossible..

Cependant, une conscience accrue et une «mise entre parenthèses» de la propension à interpréter ce facteur «inconnu», cette croyance, est une autre avenue, plus prudente disons, et plus «phénoménologique».. :D


jeudi 17 février 2011

Le monde est en orbite autour du sexe..

«Bonjour mon beau blog d'amour,

Je pensais à ça ce matin, à quel point je ne me souviens plus de mes super baises.. Je regardais des photos sur Devine sa mouffe, et je me disais «Hummm, maudit qu'elle me fait penser à ma première celle-là!».. Et j'essaie de me remettre dans l'ambiance, dans la situation de rentre-sort, avance-recul, de sqwish-sqwish dans noune et de splouche, mais ça ne marche pas..

On dirait que l'«entrée» est bloquée.. L'entrée de la matrice.. Pourtant, je l'ai bien travaillé cette chatte, sous toutes ses coutures.. On baisait plus que dix fois par jour, sans manger, juste à boire de l'eau en plein été.. Le lit était mouillé en permanence, à cause du jus de notre amour.. Y a pas à dire, ça jutait fort!

Bref, nous avons tellement fait l'amour que je me disais que ce serait impossible que j'oublie un jour ces moments intenses de mes premiers très grands plaisirs de jeune homme avec une vraie femme.. Mais non.. J'ai tout oublié de ces moments «inoubliables», à ce qu'il semble.. Je n'en reviens juste pas.. Je regarde la photo de nous deux, que j'ai réussi à retrouver par miracle, et je sens quelque chose, mais c'est très faible, c'est comme le signe d'un signe, le symbole d'un symbole, la lueur d'une lueur, c'est très loin, très indirect, très pâle, comme un vaccin, un virus mort, une insensibilité, une piqure dans la gencive chez le dentiste..

On aimerait sentir la douleur des fois, juste un peu, pour dire qu'il reste quelque chose de l'expérience, mais on n'est pas capable, tout est bien gelé, gelé ben dur.. Il ne nous reste que les «signes» de l'opération, les traces, que des mouvements vagues, abstraits, des bruits de «cric» et de «crac», des représentations vides, sans objets, des mimes, des gestes, des affects schématiques, quelques mots doux hors contexte.. La sensation de «cette» peau est disparue, avec la femme..

Je suis pourtant resté plusieurs années sous l'emprise de cet amour, après notre rupture, pourquoi? Peut-être parce c'est moi qui avait décidé, comme un con, que c'était fini.. Oui.. Que c'était fini le Paradis.. J'ai tellement regretté d'avoir laissé celle que j'aimais autant.. J'étais jeune, et mon père m'avait monté contre elle, puis j'ai pris du plaisir à faire souffrir.. Puis c'était fini.. Après, plus rien.. Le grand néant.. Une dépression de seize ans jusqu'à vingt ans au moins.. Sinon, toute ma vingtaine.. Je ne me souviens plus si j'ai touché à une femme dans ma vingtaine.. Peut-être que oui.. Effectivement, mais c'était toutes des prostituées, c'était ma nouvelle gang.. Mon nouveau Paradis.. Ma crown of shit..

C'est bien évident que le passé n'est pas disponible sur commande.. On entre le numéro de poste et on attend l'image à l'écran de notre widescreen mental, mais tout ce qu'on a c'est le foutu message «No signal»..

Plusieurs pans de mon existence sont tombés comme ça dans le néant.. Comme si je n'étais plus du tout la même personne.. Comme si toutes les fois où j'avais changé d'adresse c'était pour réellement me fuir moi-même finalement.. Ça a fini par réussir.. Mon propre lavage de cerveau à l'aide de la dope et de l'alcool et de relations toutes croches, a été un succès sur toute la ligne..

Bref, il ne me reste pratiquement plus rien de ces merveilleuses femmes.. Je me souviens seulement que faire l'amour avec «une telle», c'était «quelque chose!».. Mais je n'arrive pas à reconstituer, par exemple, le moment où je l'ai pénétré pour la première fois et que j'ai joui en elle.. Même si la relation remonte à ma mi-trentaine, c'est-à-dire à il y a de ça quelques années..

Pourquoi je ne me souviens jamais de ces moments pourtant si intenses? C'est probablement parce que ce sont les moments où nous sommes le moins «raisonnables».. Où la conscience est «transformée».. C'est-à-dire qu'elle est comme en mode «instinct», «plaisir», «jouissance», en mode «corps».. Après tout, ce n'est peut-être pas si «naturel» d'entrer son organe le plus précieux dans une cavité humide inconnue, dans le noir.. Peut-être que ça fait peur au fond.. Mais l'instinct prend le dessus, prend la relève, et c'est pourquoi il n'y a plus de souvenir.. On entre comme en mode «automatique»: érection, pénétration, mouvement de va-et-vient de plus en plus intense et éjaculation.. L'Espèce se fout que ton doggy ait peur.. Elle te force à faire la job quand même, mais en «obscurcissant» la conscience.. Ce serait la raison pour laquelle le sexe effréné peut aussi être une «fuite»..

Tiens-t-on vraiment, finalement, à être conscient au «maximum» de tout? La conscience «totale», la grande lumière sous le grand projecteur, n'est-elle pas plate, ennuyante? Examiner des chattes en «gynécologue» n'est-il pas une façon de tuer la vie? de tuer l'amour? d'«objectiver» la femme? d'échapper au charme, à la séduction, à l'envoûtement, à l'emprise, au véritable plaisir comme à la véritable douleur? d'échapper au solo de son âme? de dire, après tout, «y a rien là»? de faire son «blasé» parce qu'on n'est juste pas à la hauteur de son sentiment en tant qu'homme «viril» en contrôle de la situation d'un tsunami en pleine face?

Chaque homme sait à quel point l'amour le renverse, le foudroie, l'enivre et le porte aux plus hauts sommets.. La vie, ça ne se passe pas seulement «entre les deux oreilles», mais ça se passe aussi, et surtout, et peut-être même avant tout, malgré nous, entre les deux jambes..

Pour conclure, Jim Morrison avait certainement raison de dire, même dans son état de semi-conscience éthylique avancé, que «Le monde est en orbite autour du sexe»..

Cependant, ce serait le fun que je puisse m'en souvenir..

On dirait que l'Espèce, même si ça fait dix mille fois que je le fais, me force à renouveler sans cesse l'expérience en m'empêchant de la revivre mentalement..

Comme quoi il ne sert à rien de rester écrasé dans son salon et de penser à ses anciennes baises..

Et c'est bien la preuve qu'à la vieillesse s'ajoutera l'oubli de tout ce qu'on a vécu.. Les souvenirs ne seront plus alors que des «signes» morts d'une vie passée.. Il n'y a qu'à regarder d'anciennes photos pour s'apercevoir qu'elles sont comme des coquilles vides, et que l'on n'est plus «dedans», on s'y reconnaît à peine..

L'«oubli» n'est pas la disparition, mais la mise à distance, le recul, le «temps» finalement..

Et ce temps qui passe, c'est la mort lente de tout ce que nous sommes et avons été..

Bref, encore de la merde..

Allez, au revoir les tarés.. :D »

mardi 15 février 2011

Anything goes..

«Bonjour mon beau blog d'amour,

Je pensais à ça ce matin, à quel point j'étais fier quand je m'étais dégoté mon premier boulot en tant que traducteur.. J'avais trimé dur à l'école, on nous parlait là-bas, bien sûr, des salaires alléchants qui nous attendaient tous.. Du bel avenir radieux.. Qu'il ne fallait surtout pas se rabaisser à dix sous du mot, que c'était «déloyal» en quelque sorte, en plus d'être «bas», qu'il fallait plutôt charger quinze ou vingt sous du mot, etc.

Je calculais déjà, j'appréhendais le gros magot, je faisais des prévisions.. J'avais enfin un métier digne de moi! C'était loin de se faire sucer la queue dans le Village, ou encore, de vendre de la dope sur l'aide sociale, ou encore, de passer sa vie dans des shop à faire des jobs de merde.. J'étais enfin legit!

Alors je me trouve un emploi dans un bureau.. Je suis impressionné par l'endroit, car je n'ai jamais travaillé dans des bureaux de ma vie.. Aussi je suis très poli et docile.. Je sais que je ne dois pas faire «bas étage», sinon je n'aurai pas mon «nanane».. Bref, on m'offre quatorze.. Je n'ai jamais réussi à travailler de ma vie à plus que dix.. Mais, bien sûr, je dois trimer très dur pour ce salaire.. Dans les parages de 2000 mots par jour! C'est ce qu'on demandait dans une autre compagnie, une grande, pour un traducteur senior! Moi, traducteur n'ayant pour seule expérience que l'école, on me demandait ça! Ok.. J'ai dit «oui», bien sûr.. C'était ça ou travailler chez Maxi à placer des cannes.. On est capables!

Quand après un mois ou deux j'ai vu qu'on se pitchait dans les bureaux pour me donner une augmentation, j'ai commencé à sentir quelque chose de louche, j'ai commencé à penser que j'étais peut-être très «sous-payé».. C'était pas normal.. On voyait que j'avais du talent, et effectivement, j'avais un extrême souci de la rigueur, alors on voulait me garder.. Je faisais de tout: du juridique, du médical, du pharmaceutique, du financier, du gouvernemental, du technique, je traduisais même du français à l'anglais! J'étais aussi «loyal», ce qui fut vraiment stupide à l'époque, j'avais une ancienne mentalité.. C'est-à-dire que j'avais reçu l'appel d'un autre employeur au bureau qui m'offrait un meilleur job avec un meilleur salaire.. J'ai refusé par loyauté pour l'entreprise pour laquelle je travaillais..

Puis, je me souvenais d'avoir eu une offre de contrat à dix sous du mot.. Je les méprisais, je crachais dessus, je les faisais attendre.. Cependant, quand je me suis mis à calculer, car je n'étais plus bien où je travaillais, la pression était trop forte, par moments on me demandait de travailler soixante heures semaine, plus les fins de semaine, j'ai découvert qu'en réalité je n'étais payé, pour ce qu'on me demandait de produire par jour, que seulement cinq sous du mot!!!

J'ai capoté..

J'ai compris alors que la fierté que je mettais à faire mon travail, autrement dit, à bosser comme un esclave pour d'autres, était une fierté mal placée.. C'était stupide de me valoriser avec ça..

Toutefois, ce matin au réveil, encore dans la brume de mes rêves, je regrettais cette atmosphère «professionnel», ces beaux bureaux; on y sentait l'avenir, la réussite, l'espoir, le succès.. On y sentait aussi la fierté, l'orgueil, et l'estime de soi.. Toutes des choses bonnes pour la santé.. «Ça roulait» comme on dit.. On niaisait pas avec la puck.. Je pouvais aussi dire que mes études avaient enfin produit un résultat concret! Mais on me siphonnait fort toutes mes énergies pour ma «fierté»! Autrement dit, c'est le contraire qui arrive: il faut plutôt avoir une bien piètre estime de soi pour se laisser siphonner de cette façon, médaille de bravoure ou pas! L'autre option consiste à fermer sa gueule et à la jouer pour partir sa propre business.. Mais est-ce vraiment ce que tu veux? C'est pas tout le monde qui aime ça..

Bref, j'apprenais énormément chaque jour, je progressais à une vitesse fulgurante, et c'est ça que j'aimais, qui faisait que je me valorisais avec mon boulot, pas avec le salaire..

Mais le mécontentement a eu raison de mon emploi.. J'ai accepté le boulot de merde à dix sous du mot.. Après tout, j'étais quand même payé deux fois plus cher!

Sauf que désormais, je n'étais plus «rien».. Un travailleur anonyme perdu dans la masse des travailleurs autonomes qui vivote au gré du flow des contrats.. qui parfois tombent à zéro.. J'étais un chien pas de médaille, un esclave sans son collier.. Je n'avais plus de reconnaissance de personne.. Je travaillais pour consommer du «matériel», matériel moi-même.. Ma vie n'avait plus de sens..

Alors, j'ai décidé que je retournais aux études, je n'avais plus le choix.. Je suis tombé à nouveau dans un cul-de-sac.. Un cul-de-sac à un niveau supérieur, mais un cul-de-sac quand même..

Non, je n'ai rien à regretter de ce boulot-là.. Il n'y avait pas d'avenir à cet endroit.. Et j'ai manqué une occasion décisive d'améliorer mon sort quand c'était le temps, à cause d'une ancienne mentalité, alors que les employeurs sont eux-mêmes tout sauf «loyaux».. Mon coeur était trop bien placé pour les «requins».. Désormais, pour tout le monde, c'est à la va-tout, et à la tout-va, bref, anything goes..

Mon avenir est plutôt devant moi..

Je vais me sortir de la merde.. à nouveau..

comme toujours..

une dernière fois..»

lundi 14 février 2011

L'Internet, mon cul..

Des gens de mon «fan club» se demandent pourquoi je n'écris plus, et aussi, si j'ai une double personnalité parce que j'ai temporairement changé de nom pour Bla Bla Pute..

Je n'écris plus parce que j'ai pas envie, le mois de février est tough sur le système cette année..

Et non, je n'ai pas une double personnalité: j'ai juste envie d'un peu de changement des fois.. Écrire sur Internet est tellement plate..

Je trouve que ceux qui se forcent pour écrire des choses intelligentes sur le Net sont des innocents.. Méchante perte de temps et d'énergie.. Plus personne ne se souviendra de vous dans 3 jours.. Bien mérité pour vous..

C'est pourquoi j'ai décidé d'écrire depuis un bout de temps déjà que mes états émotifs, mes impressions, bref, toutes les «vidanges», ainsi que mon blablatage lorsque j'ai envie de blablater..

Finalement un blog, c'est pas mieux que les réseaux sociaux: c'est autant de la merde, même si on s'exprime mieux et davantage, et qu'on a plus de contrôle, etc.

C'est une perte de temps totale, et il n'y a rien à y gagner non plus..

La seule fonction de l'écriture sur un blog est de se «vider», c'est tout, comme on salit un panneau de toilette avec son scribouillage d'insanités cochonnes..

Je méprise toute cette merde technologique qui n'est qu'un instrument de contrôle social, comme la T.V. d'ailleurs..

Je méprise aussi ce blog.. J'en n'ai plus rien à foutre..

Allez, au revoir..

Bande de tarés.. :D



Quand Katerine se met au sport ..ou pas !
envoyé par Off. - Clip, interview et concert.

mercredi 9 février 2011

On veut des femmes..

Hommage à l'esprit modéré..

La violence et les idées radicales font peur au monde..

Vive le fair-play..

D'une façon ou d'une autre, on n'en sortira pas vivants..

Alors, amusons-nous donc un peu à la place et..

Soyons cool! :D

Update à la maison de fous..

1. Pas grand-chose..

2. Je voulais juste dire que j'ai l'impression de m'être constitué une petite carapace depuis l'été passé..

3. Je dois vivre tout le temps dans cette carapace sans trop m'en rendre compte, c'est peut-être une des raisons pourquoi je n'ai aucune notion du temps: je me déconnecte involontairement de l'extérieur «toxique»..

4. On dirait que je ne suis pas capable de vivre dans ce genre de monde, je n'arrive pas à suivre.. Je ne vois pas ce qui presse autant, malgré toute la soi-disant «urgence d'agir»..

5. Deuxième journée à rêver de bas sales.. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que ça me donne un boost d'énergie pour la journée.. J'ai lu 120 pages d'une traite d'un livre de phénoménologie hier soir..

6. Quand je dis à quelqu'un que le temps n'a aucune importance, j'en ressens un grand réconfort, même si la personne me dit «Mais quand même!».. C'est vrai qu'il y a un facteur temps, c'est vrai que le temps presse d'une certaine façon, mais j'aime penser quand même qu'il n'a aucune importance et que j'ai tout mon temps.. Je trouve qu'il y a une certaine sagesse là-dedans, mais je ne sais pas pourquoi.. Peut-être parce que j'ai le sentiment que malgré tout mon empressement, cela ne changera rien à l'affaire, et peut-être même qu'au bout du compte, cela me retardera plutôt, car je devrai tout recommencer à zéro..

7. Je vois le temps en terme de «bon moment», de kairos, de temps à saisir..

8. Par exemple: je trime fort au bar, j'arrive tôt en bon travaillant à 10h et je place mes pions aux bons endroits, je joue stratégique, car il y a beaucoup d'hommes, je me prépare à une longue et difficile soirée de cruisage de laquelle je ne sortirai peut-être, malgré tout, qu'avec un «pis-aller».. Arrivé à 1h du mat, je suis épuisé, ça ne marche pas, je deviens plus exigent, je m'impatiente, je n'arrive pas à avoir ce que je veux et je m'en vais..

À la porte, une belle fille rentre, ses yeux sont pétillants, elle me regarde et a l'air willing, on dirait le match parfait.. Mais je sors quand même, parce que je ne me sens pas la force et que je sens que je vais tout gâcher par mon empressement, mon réservoir à jasette est vide.. Il était juste trop tard..

9. Je ne suis définitivement pas «gai».. Je suis au contraire «obsédé» par la femme.. Quand je pense à toutes les chattes smelly dans lesquelles je me suis mis la face, je SAIS que je suis aux femmes.. :D

mardi 8 février 2011

Bip Balam Boup Bip Boup..

Ich Bin Bla Bla Pute.... :D

lundi 7 février 2011

Je mange mes émotions?

Ben non, je mange juste de la bonne bouffe, c'est tout..

Pourquoi chercher des explications compliquées? ... :D

Interruption 2..

7:19 - Un feu à Rio, on s'en fout, nouvelle sur Huntington Post et la concentration médiatique ou quelque chose du genre, on s'en fout, nouvelle sur le football, on s'en fout itou..

7:20 - Pub.. Je décroche et je ferme tout.. Je prends une gorgée de jus d'orange artificiel et je continue la lecture de mon livre de phénoménologie..

La télé est vraiment de la merde..

Interruption..

6:20 - J'attends que mes toasts finissent de griller dans le toaster.. J'allume le téléviseur en attendant pour écouter les nouvelles..

6:23 - Je commence à mettre les cretons sur mes toasts, on est déjà rendu au QUATRIÈME commercial de char, toujours pas de nouvelles, c'est vraiment le matraquage ce matin, je décroche et je ferme tout..

6:24 - Je réalise que je n'ai plus de patience..

dimanche 6 février 2011

De l'argent gratuit pour tous..

Il m'est souvent arrivé de penser à ça: qu'arriverait-il si on décidait de donner de l'argent aux gens «gratuitement»? Par exemple, la Federal Reserve Bank, qui imprime l'argent, le donne par à-coups à divers groupes de personnes, mettons les «défavorisés» ou la classe moyenne en difficulté.. Que se passerait-il?

La chose concrète qui risquerait de se produire c'est que j'arriverais par exemple à l'épicerie et qu'il n'y aurait plus de nourriture à acheter.. Puisque les personnes chargées habituellement de les faire ont eu de l'argent «sans rien faire», et que même s'ils avaient travaillé, il n'y aurait peut-être eu non plus personne pour les transporter.. Ni véhicules non plus, etc. Je ne peux plus échanger mon argent contre rien, puisque tout le monde n'a que de l'argent.. Il n'est plus l'expression d'aucune «valeur»..

Par conséquent, si on donne de l'argent gratuitement aux gens et que tous pensent subitement devenir «riches», le système économique s'effondre.. Pourquoi? Parce que l'argent n'est pas la vraie richesse.. La «vraie» richesse, c'est ce qui est produit pour avoir de l'argent.. Quelque chose doit toujours être produit en échange d'argent, même si c'est un service.. C'est ce qui est laissé «derrière» qui est important, un «travail» quelconque..

À propos du krach boursier de 2008..

J'écoute présentement Krach, un documentaire de Radio-Can sur la crise économique en trois parties, et il me semble qu'il n'y a aucun rapport entre la source de la crise, les produits financiers «toxiques», les subprimes, qui ont contaminé les autres banques, et les fermetures d'entreprises comme GM à Windsor par «manque de commandes».. Je trouve que l'effet de l'escroquerie des «subprimes» va beaucoup trop loin.. Ça n'a pas de sens.. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond là-dedans, ou il y a autre chose que les subprimes, d'autres causes inconnues à la crise..

En tout cas, il est clair que le virage néolibéral en Islande fut un échec total.. On peut s'attendre à des résultats similaires ailleurs dans le monde avec toujours plus de déréglementation et de privatisation.. Le mythe du «marché autorégulateur» devrait pourtant déjà avoir fait son temps.. Et lorsque c'est le naufrage, on se sert de l'argent des contribuables pour renflouer les riches.. Comme l'a dit Geraint Anderson, ancien courtier, «on privatise les profits des banques pour des cons comme moi, et on nationalise les pertes pour les cons dans la rue, les gens ordinaires». Il faudrait peut-être aussi réaliser un jour que le discours sur la fameuse «croissance» ne peut plus continuer, puisqu'une croissance toujours «plus forte» et «plus haute» est tout simplement illusoire et impossible.. Il doit arriver un moment où une économie arrive à sa «stature» maximum, par exemple: un culturiste ne peut pas devenir toujours plus «gros» et plus «musclé», il finit forcément par atteindre une limite déterminée par son «infrastructure» corporelle..

Comme le disait un Américain qui allait perdre sa maison en Californie avec plusieurs centaines d'autres victimes: «They rob the poor and feed the rich.. That's America.. It's all about money.. They don't care about you.

C'est effectivement ce qui s'est passé: les grosses banques américaines ont eu le plus gros chèque d'aide sociale de tous les temps: 250 milliards de dollars à même les fonds publics pour sauver les riches.. La population qui, elle, se retrouve à la rue et sans aide de personne, a raison d'être en colère contre les banquiers, et surtout, les politiciens.. À plus ou moins long terme, même si pour l'instant le pire semble avoir été évité, cela minera de façon décisive la confiance des gens dans ce système et sa politique, et des changements importants, plus «radicaux», auront lieu.. Comme l'a dit Paul Martin, «cette crise, en comparaison de celle qui s'en vient probablement, est un pique-nique»..

La confiance des gens est ébranlée.. Et pour tout un système économique qui repose sur la «confiance» des consommateurs, c'est un gros coup.. Il n'y aura plus rien, à l'avenir, de «coulé dans le béton».. (pour faire une petite allusion à l'industrie de la construction) :D

samedi 5 février 2011

La perte de statut..

Une remarque importante de l'émission Naufragés des villes à Radio-Can: «La perte de statut, quand t'es sur l'aide sociale, ça se voit dans le regard des autres...»

La pauvreté rend effectivement invisible...

Quand t'es pauvre, t'es considéré comme rien.. Tu n'existes pas..

L'exercice des deux volontaires est intéressant, puisqu'il recrée artificiellement des conditions d'expérience que l'on pourrait être portés, autrement, qu'à imaginer en lisant Rawls au sujet du «voile d'ignorance»..

On constate, dans ces conditions, que puisque la personne volontaire qui doit vivre pendant 2 mois sur l'aide sociale en se cherchant un emploi pour en sortir, ne peut pas avoir recours à son expérience et à ses compétences passées pour s'en trouver un, qu'elle repart alors comme à zéro.. Mais pire encore: puisque quand tu commences «à neuf» à 27 ans (pour la femme) ou à 52 ans (pour l'homme), tu pars à moins que zéro.. En fait, t'es comme sans espoir pour les autres, t'es presque fini d'avance..

Pourtant, ces personnes ne sont pas moins capables que les autres dans la vie réelle, c'est juste qu'elles n'ont plus rien derrière elles, elles n'ont pas de CV, ou plutôt, elles n'en ont plus, car leurs CV respectifs ont été «détruits» pour la cause de l'expérience.. En fait, leur condition les enferme dans celle-ci, c'est comme une trappe qui s'ouvre: tu rentres, ça se ferme, pis c'est fini.. T'es pris là-dedans comme dans un engrenage.. C'est l'engrenage de la misère..

L'estime de soi finit par en prendre un sérieux coup..

Un mot sur l'histoire..

Une pensée me revient souvent de ces temps-ci: lorsqu'on parle d'«histoire», on entend habituellement par ce mot «histoire politique».. Or, il y a tellement d'«histoires» qu'il faudrait se demander pourquoi privilégier l'histoire «politique»?

Je vois Histoire de la sexualité (Michel Foucault), Histoire des moeurs, Histoire de la beauté (Eco), Histoire de la laideur, Histoire de la vie privée, etc. Quelle richesse! L'histoire politique est vraiment relativisée par rapport à toutes ces histoires.. En effet, pourquoi faudrait-il se limiter à l'histoire «des peuples», ou dire que la «vraie» histoire, l'histoire avec un grand H, c'est ça?

Pour ma part, après cette constatation, je n'ai plus envie d'apprendre un paquet de faits par coeur, par exemple, sur la 2e Guerre mondiale.. On s'en fout un peu.. D'autres histoires sont possibles, selon ce à quoi on accorde de l'importance, et ce n'est qu'une sorte d'histoire parmi tant d'autres..

Personnellement, j'ai décidé récemment que j'allais focuser sur autre chose que les horreurs de l'histoire politique..

Les calés en «Histoire» ne m'impressionnent plus... C'est leur choix de ne s'en tenir qu'au sang..

vendredi 4 février 2011

Je ne suis pas plus con qu'un autre..


Dans ce livre de Henry Miller, dont j'ai l'édition manuscrite autographe Stanké tirée à 1000 exemplaires (le mien est le 591e), je suis tombé sur le passage suivant:

«Je n'ai jamais eu affaire avec la politique. À mon avis c'est impossible de ne pas être corrompu dans ce jeu. Ils sont tous des tricheurs.
Le même va pour les religions. Elles sont toutes abrutissantes. Jésus, Bouddha, Mohamed, ils n'ont rien changé. Le mal et le bien coexistent. C'était l'idée de Zoroaster, mais personne ne l'accepte comme vérité.
Chez nous la religion, ou le prêchement, peut devenir un business profitable. Voyez Billy Graham ou Katherine Kuhlmann. Y en a chez vous aussi, je suppose. Ils sont partout au monde comme les vers et les rats.»
Henry Miller, Je ne suis pas plus con qu'un autre, (pages non numérotées)

Le plus grand homme «politique» du monde arabe est décédé..

Mohamed Bouazizi, 26 ans, qui s'est immolé par le feu et qui a provoqué tous les changements qu'on connaît en Tunisie, en Égypte, en Jordanie, et maintenant, en Iran...


Partenariat Dole-Monsanto

Moi qui voulais manger «santé», j'achète depuis quelque temps des mélanges de salades préemballés Dole, et voilà que j'apprends qu'a eu lieu une entente de collaboration de 5 ans en 2009 entre Dole et Monsanto pour faire des salades OGM... Voir l'article de David Suzuki..

On ne sait vraiment plus ce qu'on mange ni où se cache les OGM..

Je vais devoir revenir à la bonne vieille laitue terreuse.. Mais dans une salade, il rentre plusieurs ingrédients, plusieurs autres légumes.. Lequel sera OGM? Difficile de savoir..

Réflexions politiques..

Une partie de la politique consiste à se lancer des roches à la tête.. :D

La stupide suffisance des Occidentaux

Vous ne trouvez pas ça étrange qu'on soit toujours près de pouvoir guérir des maladies graves, mais qu'on ne guérisse, finalement, jamais rien? Par contre, on aime bien nous bourrer de pilules pour toutes sortes de raisons.

C'est dans le capitalisme que la technologie rencontre ses propres limites. En fait, on n'avance pas depuis peut-être plusieurs décennies, on «régresse». On doit forcer le consommateur à consommer, alors pensez-y: une ampoule qui dure plus de 2 mois, c'est pas rentable. Des ampoules qui peuvent durer des années ont pourtant été inventées.

Aux États-Unis, un homme a inventé une énergie électrique renouvelable, un genre de perpetuum mobile comme il l'appelle lui-même. Son invention n'a jamais été brevetée. Il a rencontré refus après refus, des agents sont même venus détruire ses constructions. D'après ce que j'en ai vu à la télévision, c'était un procédé assez simple. Mais imaginez le bouleversement que cela pourrait créer si son invention était brevetée? Évidemment, ça causerait de gros problèmes pour le système en place.

Depuis ce temps, il n'y a pas eu de nouvelles de cette invention. Le département des brevets aux États-Unis semble avoir réussi à réduire au silence un inventeur «non-approuvé».

Un extrait d'un article sur les obstacles à l'invention d'énergies renouvelables:

«The "Patent Application Publication Act of 1995" allows for the publication of detailed patent information for a full 18 months after the application is submitted, even if the patent has not been granted. In addition, The Patent Reexamination Reform Act of 1995 permits large, well-funded companies to challenge an individual inventor's patent application prior to granting the patent. The company behind this request for a reexamination can remain secret to the inventor, and it is possible for such a company to request reexaminations repeatedly, therefore delaying the patent grant significantly. These two new laws stand firmly for the interests of corporate America and strongly against the entrepreneurial individual. They also reduce the likelihood that American industry will permit the introduction of potentially competing ideas and inventions against present or future market positions.

Unfortunately for innovators and entrepreneurs who wish to bring energy-saving or energy-reducing inventions to market, the story gets worse. Inventors of new energy technologies in particular have a difficult time obtaining a patent. The USPTO is apparently fundamentally opposed to approving patents for any type of new energy technology that defies the laws of thermodynamics and thereby appears to "endanger (the) oil, coal, and gas industry." Under Section 181 in U.S. Patent Law, once a patent application is submitted, the Commissioner of the USPTO, "the Atomic Energy Commission, the Secretary of Defense, and the chief officer of any other department or agency of the Government designated by the President as a defense agency of the United States" has the power to "withhold the grant of a patent." It seems only one invention has been granted a patent that included claims of producing greater energy output than the apparent energy input. This particular U.S. patent was granted for a cold fusion process that is owned by the CETI Corporation in Texas.»

Ceux qui vont me foutre dans un sac après avoir lu ce billet en pensant tout simplement que j'adhère aux «théories du complot», dorment au gaz. Premièrement, ce système économique tordu n'est pas votre «ami», il est l'ami des grands conglomérats et des lobbies. Deuxièmement, tout n'est pas pour le mieux dans cette façon de faire les choses, elle crée des limites à l'innovation puisque le système économique n'est pas adapté à la poussée de la science. Je parle de «poussée», mais je devrais plutôt parler de «tsunami». Troisièmement, la fameuse «liberté» dont nous sommes si fiers rencontre de fortes limites à son «expression». Si vous vous limitez à faire vos petites niaiseries inoffensives sur les médias sociaux, bien sûr, on ne viendra pas vous déranger: c'est précisément ce qu'on veut de vous.

Et vous, vous êtes bien contents, et bien satisfaits. Vous vous roulez dans votre liberté niaise.

J'ai vu récemment une vidéo discutant de l'effet guérisseur d'un produit chimique utilisé normalement pour autre chose, je ne sais plus quoi, il faudrait que je redemande à mon père qui se bat actuellement contre un cancer. Les rats atteints de cancer auxquels on a injecté le produit guérissent du cancer. Le problème, c'est que le produit en question n'est pas brevetable par les grandes compagnies pharmaceutiques. Pourquoi? Parce que pour qu'un produit soit brevetable, il faut qu'il soit nouveau, or cette substance n'est pas nouvelle. N'importe qui pourrait s'en servir. Donc, pas de gros profits en perspective pour ces compagnies, et par conséquent, on oublie tout ça, il n'y aura pas de cure.

Quatrièmement: votre gouvernement n'est pas votre «ami». Sinon, il n'approuverait pas la distribution de produits cancérigènes ou dommageables pour la santé à la grandeur du pays. Il n'y a qu'à penser aux OGM. Lorsque je traduisais des textes de produits à faire approuver par le gouvernement, je me souviens avoir lu, dans la loi ou les règlements, que la mention «contient des OGM» n'est pas obligée d'être inscrite sur les produits. Et que, inversement, les fabricants de produits sans OGM, ne peuvent inscrire sur leurs produits «sans OGM» pour les différencier. C'est pas salaud ça? Je bouffe alors des OGM sans le savoir, comme tout le monde. Grâce à qui? -À mon gouvernement.

Pourtant, des études ont été effectuées en Europe qui signalent que les OGM causent des problèmes aux organes internes des rats qui en ont consommé. Les OGM auraient un effet «corrosif» sur les organes, ils les useraient prématurément.


Il y a aussi l'aspartame que d'anciennes études ont révélé être cancérigène, mais on dirait que les résultats sont toujours plus ou moins étouffés. Ça doit faire au moins 20 ans que ça traîne ce dossier-là. Pourquoi? -C'est peut-être en raison du simple raisonnement suivant: «si tout le monde en consomme, ça doit être bon.» Et les études prennent du bide, sont ignorées, moisissent sur des tablettes. Un autre faux raisonnement du «gros bon sens» vient renforcer tout ça: «si c'est vendu partout, ça ne doit pas être si nocif que ça, sinon ce serait interdit.» Et les cigarettes? Qu'est-ce que vous en faites? C'est pas toxique ça? Or ce produit, l'aspartame, que l'on retrouve maintenant partout, dans pratiquement chaque bonbon, gomme, boisson ou autre chose du genre, est toxique. Et personne ne fait rien. Pourquoi? Y aurait-il de l'argent en jeu? Si les produits regorgent maintenant d'aspartame et autres édulcorants, ce n'est pas parce que les compagnies tiennent à vous et veulent que vous maigrissiez, puisque de toute façon, il a été prouvé aussi au contraire que l'aspartame faisait engraisser, mais parce que l'aspartame leur coûte moins cher à utiliser que le sucre.

La vérité ne sortira jamais de la bouche de ceux qui font de l'argent avec ces produits. Alors qu'il suffit aux gens qu'un quidam, probablement encore une fois en conflit d'intérêts, enfile une blouse blanche et disent que ça a été «testé» pour qu'ils gobent tout.

jeudi 3 février 2011

Spinoza et l'honneur..

«L'honneur ou la recherche de la réputation est un grand empêchement [dans la recherche du vrai bien] en ce que, pour y parvenir, il faut nécessairement diriger sa vie d'après les opinions des hommes, c'est-à-dire fuir ce qu'ils fuient communément et chercher ce qu'ils cherchent.»
                                             Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, p.2

Ce fut un certain soulagement de lire ça..

Opposition de la «vie politique» et du «bien»..

L'origine de la vie..

Voici le passage où ça bloque dans la «théorie de l'évolution»: les enzymes formant les parois cellulaires..

Origine de la vie (Wikipedia)

Compartiments isolés
L'apparition de compartiments isolés par une membrane pose de sérieux problèmes. Les membranes des cellules vivantes sont composées de lipides, or on connaît aujourd'hui des acides gras à longue chaîne qui peuvent spontanément former des petites membranes sphériques. Bien que l'on puisse produire de tels compartiments en laboratoires, ces acides gras restent synthétisés par des enzymes. Le processus permettant de former de tels compartiments en l'absence de ces enzymes demeure inconnu.

Donc, sans «enzymes», pas de cellules, et pas de transition de l'inorganique à l'organique..

Dans «enzyme» (Wikipedia) on trouve: 

«Il existe deux grandes catégories d'enzymes :
  • les enzymes purement protéiques (qui ne sont constituées que d'acides aminés)
  • les enzymes en deux parties, une partie protéique («l'apoenzyme») et une partie non protéique («le cofacteur»), appelées «holoenzymes». Dans ce cas, sans la coenzyme, la catalyse de la réaction ne peut avoir lieu.»
Ces deux sortes d'enzymes ont en commun la «protéine».. Et qu'est-ce qu'une protéine? -Une macromolécule biologique composée d’une ou plusieurs chaînes d'acides aminés liés entre elles par des liaisons peptidiques..

Et ensuite on arrive aux eucaryotes et aux procaryotes, etc.

Voilà, amusez-vous..

Des salauds d'un autre genre..

Hier soir, j'essayais de terminer dans la cuisine la lecture de Matérialisme et métaphysique de Horkheimer, j'avais beaucoup de difficulté à me concentrer.. Pourquoi?

À un moment donné, je jouais aux échecs, mais la chatte s'est remise à miauler (elle est enragée depuis quelques jours), j'ai perdu patience, et je me suis mis à gueuler, mais cela fut suffisant pour que je n'arrive plus à jouer comme il faut.. Et la rétroaction chatte-qui-miaule-moi-qui-gueule-perd-aux-échecs-je-suis-déconcentré-et-je-sais-maintenant-que-je-suis-sous-l'emprise-de-cette-maudite-boucle-de-rétroaction a fait que je n'en sortais plus..

Je devenais de plus ne plus enragé.. Finalement, j'ai tout arrêté et je me suis mis à boire de la bière.. Question de me relaxer..

Normalement, quand je bois de la bière, j'arrive très bien à me concentrer, je rentre dans le texte.. Mais là, je buvais bière après bière et c'est comme si je buvais de l'eau: je n'avais aucun effet.. J'étais rendu à la sixième et je n'avais toujours aucun effet, je me sentais juste fatigué.. J'étais découragé.. Je venais de gaspiller de la bière pour rien..

C'est bien la preuve que lorsqu'on achète en plus grande quantité, on gaspille davantage.. Je venais d'acheter une douze de blonde (Unibroue) parce que le gars du dep m'a dit que c'était nouveau, que je n'avais plus à acheter chaque jour une six, autrement dit, car de ces temps-ci, je bois plus que d'habitude..

Moi, j'étais bien content au fond que ça me coûte un peu moins cher pour la quantité, mais j'ai fini par être déçu pareil.. C'était prévisible.. Si j'avais eu que 6 bières, j'en aurais bu seulement 3, et j'aurais peut-être été plus attentif à mon buzz..

Bref, je trouve que je suis rendu pas mal dégénéré à parler de bière comme ça..

J'ai pensé hier que j'étais sorti de mon «type».. Je ne me reconnais plus.. Je ne suis plus «sharp» comme avant, je suis «émoussé», c'est le cas de le dire..

Je rencontre des limites dans mon jeu.. C'est parce que je ne suis pas en santé, et que je suis tanné de ça, mais je n'arrive pas à en sortir..

J'ai du ventre, ça me donne mal au dos, je bois pour calmer la douleur (c'est tout ce qui marche), ça me donne plus de ventre.. Je m'entraîne, j'ai mal au dos après, je bois quelques bières avec bonne conscience, je viens de perdre tout le travail que j'ai fait..

C'est pas compliqué, TOUT me donne mal au dos.. Même quand je lis, quand je tape, je viens que j'ai mal dans le cou et dans le milieu du dos: je suis toujours pris dans l'étau.. J'ai remarqué aussi que l'alcool donne mal au cou et au dos le lendemain à cause de la déshydratation: les vertèbres les plus fragiles en souffrent..

On dirait que c'est rendu juste ça ma vie: de la douleur et du mécontentement..

Avant, c'était autre chose, un autre genre de merde..

J'ai ouvert la télé dans la cuisine hier dans la nuit, je voulais voir ce qui se passait en Égypte, j'ai baissé le son pour pas déranger ma blonde qui dort.. Je voyais des pro-Moubarak taper à tour de rôle sur un manifestant isolé, d'autres se faire lancer des roches, je constatais que la répression était dure.. Je me disais en même temps que nous sommes seuls.. Oui, bien seuls..

Tout ce qu'il y a, c'est le gouvernement des hommes, et la justice des hommes.. Il n'y a rien au-delà.. Rien après la vie.. Pourquoi c'est comme ça? Je ne le sais pas.. Peut-être parce que c'est le plus simple..

Des manifestants se font écraser impitoyablement, enfermer, torturer, tuer: il n'y aura pas de justice.. Ils seront oubliés, c'est tout..

Pourquoi croire que TOUT sera éventuellement traduit devant un tribunal «céleste»? Ça n'a aucun sens..

On voit bien que la religion, en tout cas, sur terre, ne sert qu'à consolider la domination sur les hommes..

Il faudrait être aveugle ou vraiment naïf pour ne pas voir ça..

Le «Papa à barbe dans les nuages» n'est qu'une invention d'un groupe d'hommes pour en dominer un autre.. Oui Marx.. Oui Platon.. Le mensonge «sacré»..

La seule réalité, la vraie, la plus palpable, celle qui découle directement de cette illusion, c'est qu'un certain groupe d'hommes exploite le travail d'un autre, et que les deux ont bonne conscience..

C'est l'utilité première de la «croyance»: l'exploitation..

N'importe quoi pour détourner l'attention du monde, le «divertir».. Mais le but pour ces profiteurs: vivre du travail des autres..

N'importe quoi pour ne pas travailler.. Believe, believe, believe..

L'entité qui incarne le mieux cette contradiction, cette schizophrénie, c'est le Vatican.. On voit bien que c'est l'argent avant tout qui donne le pouvoir sur terre, et c'est la raison pour laquelle il en a tant..

On ne voit pas bien le lien entre Dieu ou Jésus-Christ et tout ce fric, tout ce faste aussi.. Il n'y en a pas.. C'est une contradiction énorme, insurmontable..

Pour revenir à Matérialisme et métaphysique, j'ai fait le lien hier soir, un peu tard (mais la lecture fut si difficile puisque je manquais tellement de concentration), entre «matérialisme» et «athéisme»..

«Athéisme»: un mot qui me répugne..

Pourtant, je crois que nous sommes «seuls»..

Pourquoi je n'aime pas ce mot? Parce que les évolutionnistes se l'approprient, et que je ne crois pas à cette doctrine..

Je trouve que ceux qui croient à l'évolution sont des gens qui, puisqu'ils n'adhèrent pas au dogme de la religion, s'empressent de croire à nouveau.. Ils ont besoin d'une rhétorique de rechange.. C'est l'impression que ça me fait..

Pour ma part, je ne tiens pas à me prononcer à tout prix sur l'«origine de l'homme».. Selon moi, ce n'est pas l'essentiel.. Mais les évolutionnistes, tirant des conséquences douteuses de leurs croyances, me font peur.. On voit bien que de ces croyances découlent des conséquences pratiques, et donc, un «intérêt».. Pour moi, les évolutionnistes ne sont que d'autres opportunistes, et l'athéisme n'est à renvoyer qu'à l'autre face de la religion..

Lorsqu'une connexion s'établira entre la doctrine de l'évolution et la politique, nous verrons le vrai visage de ces salauds d'un autre genre..

mercredi 2 février 2011

La révolution en Égypte..

Ce qui se passe en Égypte est intéressant à plus d'un point de vue..

Premièrement, on voit les avantages de l'armement moderne pour les bougons en habit..

Si ce n'était de l'armée, le peuple aurait vite fait de casser la gueule à cet escroc endurci du genre Bébé Doc..

On prônait jusqu'à hier la «désobéissance civile systématique», mais des manifestants pro-Moubarak, des suiveux victimes du syndrome de Stockholm ou des opportunistes qui tirent avantage du système à parti unique, sont venus frapper à coups de bâton des révolutionnaires en traversant la foule perchés sur des chameaux comme des lâches, et maintenant on assiste à une violence tous azimuts, on s'en prend même aux étrangers..

Qu'est-ce qu'un homme à mains nues peut faire pour résister? On se le demande bien, dans ces conditions..

On voit bien que les beaux idéaux du pacifisme ne font toujours que servir le pouvoir en place en lui faisant gagner du temps pour s'organiser..

Un manifestant de la rue l'a crié aux caméras: «No freedom, no food, no job...»

Me semble que ça dit tout ce qu'il y a à penser de ce président..

mardi 1 février 2011

La cohabitation du bien et du mal..

À Whistler, le directeur d'une compagnie utilisant des chiens de traîneau a demandé à un employé de se débarrasser d'une centaine de chiens qui étaient soi-disant «en trop»..

L'employé a apparemment utilisé un revolver et un couteau pour tuer les animaux en les jetant après dans une fosse commune.. La SPCA parle de «massacre»..

Si la nouvelle nous est parvenue, c'est parce que l'employé en question a demandé une compensation à la commission des travailleurs en raison d'un «stress post-traumatique»..

La directrice de la SPCA de Colombie-Britannique dit que l'employé pourrait faire face à des accusations, puisque même si celui-ci éprouve des «problèmes de stress» suite à l'acte horrible qu'il a commis, personne ne pouvait pourtant l'obliger à le faire.. Argument sans appel, et qui fait que toute la responsabilité retombe maintenant sur celui-ci..

Cependant, et je ne tiens pas à disculper ce dernier, il est possible, selon moi, que l'employé soit vraiment traumatisé par ce qu'il a fait, la raison: beaucoup de gens manquent de sensibilité ou d'empathie, ce qui est même souvent encouragé dans le milieu machiste des hommes, et ce n'est que difficilement que les plaintes causées par la souffrance des victimes parviennent à leur conscience, nécessitant parfois plusieurs répétitions de l'acte, inconscient du mal qu'il cause..

Mais heureusement, il n'est pas besoin de se rendre jusqu'à l'horreur pour susciter cette sensibilité particulière, je pense ici à ce chasseur de perdrix, qui alors qu'il se rendait sur les lieux avec son VTT pour en faire la chasse fut accueilli durant son trajet par une perdrix qui se posa sur son guidon sans le quitter un instant.. À cause de l'entêtement de la perdrix à lui tenir compagnie, l'homme devint ami avec elle, et ne fut plus capable de chasser.. L'ancien chasseur convertit à l'amour des animaux et la perdrix vivent depuis ensemble, et ne se quittent pas d'une semelle.. Belle histoire, mais trop rare quand même..

Pourrait-on en conclure que l'établissement d'un lien affectif fort entre une personne et un animal puisse contribuer à développer l'empathie et à éviter que des actes de cruauté puissent être commis autant envers les animaux qu'envers les êtres humains?

Il est évident que cela ne peut pas nuire, mais il n'y a aucune garantie que l'empathie soit effectivement développée de cette façon.. Nous voyons assez régulièrement des propriétaires d'animaux avoir des comportements douteux avec eux..

La question que l'on pourrait se poser devrait alors être celle-ci: «Qu'est-ce qui fait qu'une personne puisse avoir un lien affectif avec un animal et puisse quand même pourtant commettre des actes qui le feront souffrir?» C'est cette cohabitation du «bien» et du «mal» qui pose problème..

Le matérialisme et le besoin de «motivateurs»..

Un passage du texte Matérialisme et métaphysique dans Théorie traditionnelle et théorie critique de Horkheimer m'a inspiré: puisque le matérialisme, aujourd'hui dominant, n'apporte pas de «loi pour l'action», comme le fait la métaphysique ou l'idéalisme, je me disais que c'était peut-être une des raisons pourquoi nous avions tant recours aux «motivateurs» en tous genre..

«Faire de l'argent pour faire de l'argent», n'est en effet pas très stimulant..

On a l'impression qu'on travaille pour rien..

Nouveau but des motivateurs, nouveau nirvana: la richesse, c'est le summum bonum!

Mais quand on pense à ce que c'est réellement: «accumuler des objets afin d'accroître son prestige social», on déchante un peu disons.. L'argent n'est pas la quête de l'absolu qu'on croyait..

Peu importe la quantité d'argent ou de biens, on reste toujours dans le «quantitatif».. Autrement dit, dans le néant et le rien.. Mieux: le «quantitatif» tient lieu du «qualitatif»..

Plus j'ai une bagnole qui coûte «cher», donc qui exige une grande quantité d'argent, plus je suis «meilleur»..

Plus on y pense, plus on trouve que la «puissance» est vraiment articulée autour du vide..

Pourquoi se démener pour autant de «bidules», tous plus inutiles les uns que les autres?

Faut vraiment être superficiel pour se croire plus important que les autres parce qu'on a plus d'argent ou de biens..

Même si cette façon de penser est toujours actuelle, cela me semble un atavisme.. C'est-à-dire que cela correspondrait à un ancien trait, une «ancienne» façon de penser ou de voir les choses... Pour moi, c'est carrément une façon de penser primitive qui remonte aux premiers primates qui se gonflaient de leur accumulation de bâtons de bois et de pierres tranchantes dans leur caverne.. Ce «prestige» leur permettait de baiser les femelles qu'ils voulaient, et cela était suffisant pour qu'ils se missent à chérir leurs «précieux objets», qui n'étaient en réalité que des déchets en puissance..

À quoi sert l'épée d'Excalibur quand l'esprit n'est plus là?

On la met dans un musée, ou elle aboutit entre les mains du premier con venu qui a le plus d'argent..

La puissance est aujourd'hui du côté de ceux qui «ont» pour «avoir».. On souffre de gigantisme.. On souffre d'«obésité», mais on ne se rend pas compte, en fait, que celle-ci est partout valorisée dans notre façon d'être et de penser..

N'ayant plus de «but», il ne nous reste plus qu'à «accumuler pour accumuler», comme une mécanique qui tourne dans le vide et s'emballe, une volonté de volonté, donc à gonfler à l'infini jusqu'à l'éclatement brutal, seule fin possible de cet absurde processus..

C'est presque drôle..

Définition de la «richesse»..

«Richesse: l'accumulation d'objets afin d'accroître son prestige social.»

Et dire qu'il y a des gens qui travaillent comme des débiles pour ça..

Finalement, je me sentais très bien comme j'étais hier soir..

La vraie richesse, elle est dans la tête et dans le coeur..