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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 31 octobre 2010

Le ridicule système Qwerty

Le système Qwerty a été conçu en 1868 (!) pour ralentir la personne qui tape un texte afin que les tiges d'une dactylo courante ne s'emmêlent pas: « Les touches correspondant aux paires de lettres les plus usitées dans la langue anglaise sont réparties de manière à éloigner le plus possible les marteaux qui lui correspondent, ce qui limite les risques de blocage des tiges.» (Wikipedia, Qwerty)

Par conséquent, si les touches correspondant aux paires de lettres les plus usitées sont loin les unes des autres, le clavier est moins ergonomique et moins efficace, même s'il ne s'agit pas de la langue française, puisqu'il y a quand même plusieurs mots qui sont semblables.

Ce système ayant été conçu spécialement pour les anciennes dactylos, pouvez-vous me dire pourquoi on continue de l'utiliser à l'ère des ordinateurs, alors que les systèmes Bépo ou Dvorak français ont été pensés pour nous simplifier la vie?

Voilà une autre exemple de ridicule du monde dans lequel on vit... On s'accroche aux traditions, à ce qui a déjà été fait, même si c'est mal fait, tout simplement parce qu'on l'a apprit de cette façon, etc.

Nous avons un autre exemple de cette sclérose de l'intelligence avec la langue: en français, plein de lettres ne se prononcent pas... Facile pour une personne dont c'est la langue maternelle, mais demandez à un étranger pour voir, il va vous répondre que c'est une langue très difficile à apprendre. Si vous voulez avoir la même impression que l'étranger qui se met au français pour la première fois, essayez le suédois: plein de lettres aussi qui ne se prononcent pas, mais vous ne savez pas lesquelles puisque ce n'est pas votre langue maternelle!

C'est à ce moment que vous viendra à l'esprit la réflexion suivante: «Pourquoi conserver toutes ces lettres inutiles qui ne se prononcent pas?» Pourquoi? -Parce que c'est une simple question de stupide habitude et d'incapacité à changer, c'est tout. Le monde est bâti sur toute la stupidité humaine des siècles passés.

samedi 30 octobre 2010

Cathos pratiquants, etc.

Nous avons tendance à croire, nous, athées, que les croyants des différentes religions peuvent coexister pacifiquement : grossière erreur. Par exemple, n'essayez pas de convaincre un vrai croyant que les femmes ne sont pas juste faites pour faire des enfants et entretenir des familles, c'est une perte de temps totale...

Vous avez beau essayer d'expliquer et d'argumenter, mais tout ce que vous réussissez à faire, c'est d'accuser les différences... Et bientôt, c'est un mur qui se ferme, parce que le dialogue est impossible...

Pourquoi donc est-il impossible de discuter avec ce genre d'individus? Parce que c'est écrit dans un texte sacré, dans la Bible, et qu'on ne peut pas remettre en question un texte sacré. La religion est donc par avance et essentiellement fermée à la discussion. Il est possible d'interpréter et de discuter certains points, mais le fond est là, et il ne peut changer.

Détrompez-vous : les cathos ne seront jamais cool. Par contre, ils feindront de l'être pour vous amadouer et tenter de vous convertir. On ne niaise pas avec la vraie religion. Oubliez vos histoires de «Dieu personnel» ridicule, les vrais croyants sont inflexibles dans n'importe quelle religion, et surtout, arrêtez de faire de la projection et de croire que les autres sont ouverts et tolérants comme vous : ceux qui ne «discutent» pas sont légion et vous serez, à la fin, forcés de vous taire avec, en plus, un ennemi sur les bras.

L'inutile «réalité»

Il n'y a aucune différence entre une souffrance imaginée et une souffrance réelle, du moment où celle-ci est «effective».

Si je perçois un «dragon», qu'il est palpable, rugit comme un dragon, crache du feu sur moi et me brûle, il n'est aucunement important de savoir si c'est un dragon fictif ou bien réel, puisqu'il agit sur la réalité.

Dès qu'une chose «agit», elle est «effective», et c'est tout ce dont nous avons besoin. Nous n'avons pas besoin de savoir si cette chose est réelle ou non réelle, etc.

jeudi 28 octobre 2010

Les nouveaux mercenaires

Il y a des jours où l'on ne se pose pas de questions. Ces jours-là sont rares habituellement, mais de moins en moins rares. Les temps sont durs, la vieillesse gagne du terrain, l'imagination est parfois en panne, le cerveau s'ossifie, pris au piège du temps on ne bouge ni ne change presque plus.

Faire son travail tout simplement, sans se poser de questions, tel un mercenaire, tel un Eichmann, qui a conduit des milliers de juifs à la mort et qui ne faisait que faire son travail, technocrate zélé n'ayant, selon ses dires, «personnellement» rien contre les juifs, ne voulant que «faire carrière» comme Arendt l'a précisé. Que faire avec ce genre de cas qui confirment la «banalité du mal»?

Au bout du compte, après le «nouvel esprit du capitalisme», nous ne serions donc pas les «managers de nous-mêmes», mais des mercenaires... Oui, tout simplement des «mercenaires de nous-mêmes».... Notre salaire, c'est bien sûr notre survie, mais c'est d'abord notre soi-disant «vocation», notre «croissance personnelle», la nouvelle rhétorique du capitalisme toujours promoteur de l'irresponsabilité envers l'«autre». Mais qui a dit que la réalisation de soi ne devait pas aussi, et nécessairement, passer par l'autre? Et à l'ère des écrans, où donc l'«autre» se trouve-t-il pour nous, petits narcissiques de salon férus de l'homogénéité du même et de l'américanisation?

Déf. mercenaire: 1.Qui n'agit, ne travaille que pour un salaire. 2.Inspiré par la seule considération du gain.

«Now that I look back, I realize that a life predicated on being obedient and taking orders is a very comfortable life indeed. Living in such a way reduces to a minimum one's own need to think.» Eichmann, False Gods, Memoirs

Définitivement, cet homme aura été un salaud consciencieux jusqu'au bout, même dans ses Mémoires.

mercredi 27 octobre 2010

Paul Léautaud et moi

«Mauvaise naissance, mauvaise famille, mauvaise enfance, mauvaises études, mauvaise jeunesse, mauvais emplois, mauvaise nourriture, mauvais vêtements, mauvais logement, mauvais bureau, mauvaises liaisons, mauvais amant, mauvaise santé, mauvaise fortune, mauvais talent, mauvais succès, mauvaise réputation, mauvais caractère, mauvais moral, mauvaise vieillesse... Je crois bien que me voilà peint au complet de ma naissance à aujourd'hui, 23 mars 1931, cinquante-neuf ans, deux mois et cinq jours. Peu à espérer que cela s'améliore.» Paul Léautaud, Propos d'un jour, p.127

Ouep, nous avons beaucoup en commun Paul et moi! :D

mardi 26 octobre 2010

C'est la faute du Government

J'écoutais la télé hier soir, et on parlait des chômeurs américains : y a pu de jobs là-bas!

Un type bedonnant ramasse des canettes et fouille dans les poubelles dans le désert du Nevada. Il était mécanicien dans une grosse shop et gagnait 40 de l'heure, hummm, beau salaire! maintenant il en gagne 6, par jour... Ça va mal en gériboire!

Une grosse madame se plaint qu'y a pu de jobs, elle a cherché partout, a fouillé tous les coins et recoins, aucune souris ne veut partager son fromage avec elle, ni aucun chat sa canne de thon, puisqu'il n'y a ni souris ni fromage ni chat ni thon et que les poubelles sont clean. Désespérée, elle se retrouve donc à la soupe populaire avec les autres grosses madames qui trouvent pas de jobs, puisqu'elle est tannée de manger des sandwichs au gazon, et que de plus, le gazon commence à se faire rare en maudit dans le désert, dont on a pris le dernier cliché du dernier brin d'herbe de la dernière pellicule de la dernière batterie du dernier jour de pluie le 26 octobre 2010... Voyez-vous: plus à sec que ça, tu meurs en christ!

Et toutes ces grosses madames qui font des rituels de prières bruyants à God piochent dans le même sac de patates depuis un mois... Au menu aujourd'hui: une patate ramollie OU une pop tart périmée dans lequel mononcle a pris une bouchée avec son nouveau dentier trouvé par hasard au coin d'une rue ensoleillée un après-midi alors qu'il priait God! Il ne croit plus en son sauveur Obama, alors il s'est tourné vers l'espoir, vers Hope, c'est-à-dire la Religion, une autre Grosse Madame qui pète sa coche dans le Ciel sur le Government.

C'est à ce moment que je me suis traitreusement surpris à penser: «Tiens, voilà une vie simple, il n'y a plus de jobs, plus d'argent, plus de fromage ni de thon ni de gazon, mais j'ai God!» C'est inévitable, me suis-je dit avec une mine résignée, le crash économique est à nos portes, et nous sommes tous condamnés à plus ou moins long terme à fouiller dans des poubelles clean, ou peut-être les poubelles plus libérales du Tiers-Monde, qui sait?

Je dois désormais faire voeu d'abstinence de poutine italienne et de lasagne au four gratinée, ainsi que d'Internet haute vitesse et des films de cul poches. Manger petitement, penser petitement, vivre petitement, oublier mes grands projets, mes grandes idées, et remettre ça à plus tard, c'est-à-dire à jamais, ou dans une autre vie... J'irais me plaindre à Oprah sur son plateau de tournage. Les femmes aussi on oublie ça, on fait une croix là-dessus, j'ai pas les moyens ni les ambitions ni l'érection économique très forte...

Tout ça, c'est la faute du Government...

Alors, après ces grandes réflexions philosophiques, je m'installe à l'arrêt de bus pour prendre le bus, rien de moins, et un bonhomme passe en Hyundai et me reluque à la lumière rouge...(WTF?) Vais-je être réduit à faire la rue? me suis-je demandé interloqué.

Tout ça, c'est la faute du Government, me dis-je, en soupirant...

Un peu plus loin, une Viper passe avec un costaud et une pitoune à grosses boules dedans... Tiens! me suis-je dit, ça a l'air d'aller pas trop mal financièrement pour ce salaud! Un autre qui n'a pas entendu parler de la crise économique... On est PAUVRES câlisse! Pouvez-vous vous mettre ça dans la tête coudon?

dimanche 24 octobre 2010

Mon cheeseburger est éternel

Puisque je devais aller au Future Shit hier aprèm et que je passais près d'un fast food, je me suis commandé un gros cheesburger graisseux bien néfaste pour la santé.

Je reçois ma commande après 1 minute 30 seulement: hmmm, service rapide!

Je déballe mon cheese et je me rends compte qu'on s'est trompé et qu'on m'a donné un «triple»... : ferme ta gueule, ne regarde pas trop vers le comptoir, et mange!!!

Je commence à analyser la viande alors que j'examine les trois slices de côté qui me rebondissent dans la face à chaque bouchée tellement c'est gros.

Je vois des guedilles dans la viande, on dirait du compostage... Mais ça goûte bon pourtant... Tellement bon, qu'une demi-heure après je rote le «goût» du cheeseburger mais pas le cheeseburger comme tel, bizarre... Je me prends à m'imaginer le goût de la slice sans la saveur... Ça goûte rien, c'est neutre, assez fade, dégueu même, alors que je bouffe mon cheese actuel avec appétit comme si c'était vraiment bon en soi. C'est clair: je me fais rouler, et j'aime ça en plus. Suis-je schizo ou simplement maso? Au moins les oignons doux sont bons en soi...

C'est à ce moment que j'ai pensé, voilà: c'est un mélange de ché pas quoi avec du tofu auquel on a ajouté de la saveur, c'est tout. On enlève presque toute la viande et on injecte des tonnes d'agents pour que ça ne pourrisse jamais.

Oui, vous avez bien entendu: «jamais». JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS!!! C'est de la «viande» éternelle, voilà. Équipé de mon cheesburger dans l'estomac, je fais déjà un pas dans l'éternité! Vive la malbouffe!

(Puisqu'en réalité on nous fait bouffer du tofu et du compostage, et que ça, oui ÇA! c'est bon pour la santé en gériboire! :D)

(Si vous n'arrivez pas à lire la ligne précédente, AINSI que cette ligne, c'est parce que vous avez les yeux fermés)

Retraite des baby-boomers et chocolat pas frais

Depuis un certain temps, on dirait que je n'arrive plus à trouver du chocolat frais nulle part... Il n'y a pas seulement ça de «pas frais»: toutes les sucreries en général, parce que ce sont des choses que les gens achètent de surcroît, ça vient après la nourriture, bref, c'est comme un petit luxe.

Avec la retraite des baby-boomers, qui avaient plutôt la dent sucrée, tout reste pris sur les tablettes, il n'y a donc plus de roulement, et nous on est pognés pour bouffer leur shit périmée...

vendredi 22 octobre 2010

Le secret pour parler au mort

Pour parler au mort, c'est pas très compliqué, tu PARLES AU MORT, c'est tout.

Sexe et sagesse

Arrivé à un certain âge, on aime mieux en parler que de le faire. :D

jeudi 21 octobre 2010

Pensée du soir

La même qu'à matin. :D

mercredi 20 octobre 2010

Retour sur: Le capitalisme c'est de la merde

Je faisais une recherche dans les stats de mon blog et j'ai découvert des billets d'autres blogueurs qui portaient le même titre. Par exemple, celui-ci que j'aime bien: http://www.paperblog.fr/1095398/la-capitalisme-c-est-de-la-merde/

Effectivement, comme le répète ce blogueur, ce qui importe dans le capitalisme c'est de «faire du fric», de toutes les façons possibles et avec n'importe quoi, c'est tout.

Pour mon billet: http://leblogderobitaille.blogspot.com/2010/10/pourquoi-le-capitalisme-cest-de-la.html

mardi 19 octobre 2010

Désinformation ou occultation de la nouvelle?

On parle souvent de désinformation par rapport aux médias et aux nouvelles qu'ils nous transmettent, mais sait-on vraiment de quoi l'on parle lorsqu'on accuse une entité quelconque de faire de la désinformation?

Par exemple, ces jours-ci l'on joue beaucoup avec l'imaginaire collectif des Québécois. Tout le monde se rappelle très bien de Kim Virgule: on mise là-dessus pour monter une nouvelle plus grande que nature et exécuter une crucifixion publique au détriment de la justice et de l'éthique dans la même veine que la mentalité des radios-poubelles. Se rend-on vraiment compte à quel point les nouvelles sont rendues seulement un spectacle, un gros show commercial de sang, de violence, de scandales et de victimes?

Dans un journal populaire de Montréal, on nous offre une journée un cahier spécial sur le Saint Frère André et deux jours plus tard on nous offre des photos du militaire tueur en série portant les sous-vêtements de ses victimes... Vous pourriez demander: qui a-t-il de commun entre un saint et un tueur en série? Rien, sauf le brassage d'émotions; mais comme les émotions ne réfléchissent pas souvent, vous ne relevez pas la distorsion et on continue d'exploiter des gens qui souffrent de maladie mentale.

Vu cette situation, il est certain que ce qui motive en premier lieu les médias d'information c'est la recherche de profits en misant sur la stimulation du cerveau reptilien au détriment d'une nouvelle intelligente qui informe sur les choses d'importance.  Mais peut-on vraiment les en blâmer? Puisqu'étant des entreprises comme les autres et soumises à la concurrence, elles doivent elles aussi engranger des profits, que ce soit par la provocation ou par le traquage sans merci de mésadaptés sociaux ou de personnes qui se révéleront plus tard avoir été des victimes, mais le dommage a déjà été fait. Les médias d'information ne sont pas là pour nous faire «penser», mais pour nous faire «ressentir» la nouvelle et faire des profits avec une clientèle rendue émotionnellement et mentalement dépendante de la «sensation».

Ainsi, tout le monde est bien brassé émotionnellement au Québec avec la dernière nouvelle à sensation, mais y a-t-il beaucoup de gens qui savent pourquoi le Canada s'est vu refuser un siège au Conseil de sécurité des Nations-Unis? Voyez-vous, cela ressemble à de la désinformation, car cette nouvelle semble écartée des médias, mais pourtant, ce n'en est pas. Pourquoi? Parce que la nouvelle est là, mais elle filtre faiblement et avec peine à cause du trop grand impact des nouvelles à sensation qui mise sur le brassage d'émotions et l'imaginaire qui est beaucoup plus facile à aller capter que de faire appelle à la raison et à l'intelligence assoupie des individus.

Une convergence d'éléments malsains est en train de s'opérer dans ce complexe médiatique, industriel, politique et économique prétendument axé sur la «sécurité», ce qui me fait penser que nous sommes peut-être déjà, sans nous en rendre vraiment compte, dans un univers mental symptomatique qui ressemble fort à celui de 1984...

lundi 18 octobre 2010

Schelling et sa conception de la philosophie

Je lisais il y a quelques semaines le livre II de la Philosophie de la Révélation de Schelling, du bon vieux stock de 1854! Il faut dire que je n'avais passé au travers du livre I qu'avec peine, après des lectures concrètes en philosophie politique, j'étais passé à la métaphysique et ça m'a m'avais causé plus ou moins un choc, surtout pour la complexité du propos. J'avais goût d'abstractions: j'ai été servi.

Le passage du livre II qui m'a réveillé de mon sommeil de cuisinette parle de la possibilité de la philosophie, et par conséquent, de la «sagesse». C'est le temps d'attacher vos ceintures...

«Si l'homme aspire à une connaissance qui est sagesse, il doit supposer que dans l'objet de cette connaissance il y a aussi sagesse. C'est un axiome qui date déjà des époques les plus anciennes de la philosophie grecque: "tel est le connu, tel le connaissant" et inversement. [...] Il n'y a aucune sagesse pour les hommes s'il n'y en a pas dans le cours objectif des choses. Le premier présupposé de la philosophie, comme effort vers la sagesse, est donc que dans l'objet, c'est-à-dire dans l'être, le monde lui-même, il y a sagesse. J'aspire à la sagesse veut dire: j'aspire à un être posé avec sagesse, providence, liberté. La philosophie présuppose non pas un être de hasard, mais un être surgissant dès le début avec sagesse, providence, et donc liberté.» p.50-51

Autrement dit, si j'aspire à la sagesse, il m'est impossible de l'atteindre si je crois que le monde est hasard et chaos. Je dois présupposer dans le monde, tout ce qui est, l'être, une sagesse préalable à découvrir par moi-même. Sans cette condition préalable ou présupposition, la sagesse est impossible, voire contradictoire. En effet: s'il n'y a aucune sagesse dans le monde, comment pourrait-il y en avoir en moi-même?

Cependant, nous disons que cette présupposition est nécessaire à la possibilité de la sagesse, mais non pas que la sagesse soit possible ou même existe effectivement. Le monde est peut-être absurde de part en part... Après tout, c'est peut-être à nous de décider de ce que nous y voyons afin de le réaliser en nous-mêmes. Par conséquent, si, de prime abord, nous ne voyons qu'absurdité dans le monde, nous sommes nécessairement condamnés à être absurdes... En fin de compte, c'est une sorte d'avertissement aux nihilistes et autres pessimistes du même genre. La philosophie est par essence optimiste et créatrice de valeurs.

mardi 12 octobre 2010

La confiance dans Internet

1.Une personne s'en vient vous parler dans une soirée, se confie à vous, vous pose des questions, etc., elle est en costume, porte un masque, change sa voix... est-ce que vous lui faites confiance?

Non? Pourtant, c'est ce que vous faites chaque fois que vous parlez à quelqu'un que vous ne connaissez pas déjà en personne sur Internet...

Antimécanique - Fermentis

La mort n'est pas un «devoir»

On ne peut imaginer une personne en train de dire à une autre: «Un instant svp, je DOIS mourir...»

On n'est pas dans un câlisse de jeu vidéo tabarnak!

samedi 9 octobre 2010

Pourquoi le capitalisme c'est de la merde

1.Parce que la concurrence commerciale c'est de la merde, et que la pénurie, c'est de la foutaise.

2.On travaille toujours autant qu'avant, sinon davantage et dans des conditions toujours plus exigeantes. Le stress est plus mental que physique et il est plus intense, car il est «englobant» et «envahissant». La disparition de la vie privée et de l'espace public.

3.La liberté d'expression est tordue dans le sens du profit, ainsi que toute la politique. La politique est au service des entreprises, alors que ce devrait être l'inverse. Comment peut-on espérer vivre dans un monde «vrai» dans ces conditions? Tout est faux et faussé par l'argent, et par des intérêts particuliers.

4.L'économisation de toutes les sphères de la vie, incluant les rapports sociaux et l'être humain même. On «gère» son stress, ses émotions, etc.

5.La destruction des «ressources» naturelles (économisation), de l'environnement (usage récent et abstrait pour le mot «forêt»), de la faune, de la flore, des mers, etc. Tout est exploité jusqu'à la dernière extrémité à cause de la logique concurrentielle du capitalisme.

6.Le détournement de l'art à des fins commerciales (l'«industrie culturelle» selon Adorno). Nos réflexes pavloviens de consommateurs «culturels» font que tout doit sonner comme du Cher ou du Lady Gaga, sinon ça se digère mal.

7.Le détournement de la science à des fins purement commerciales (le calcul actuariel des «externalités» d'une corporation, c'est-à-dire les dommages dont la responsabilité sera niée et dont les coûts seront refilés au public, permettant par exemple de sauver sur les coûts d'entretien des conduites de gaz et entraînant des désastres comme celui de BP, entre autres).

8.L'invasion par la publicité, la sollicitation constante devenue une «seconde nature». Le comportement «solliciteur» devenu courant, banal et normal.

9.Laisser les choses entre les mains d'intérêts privés entraîne automatiquement une baisse de la qualité du produit. Les entreprises ont besoin d'un roulement constant de la marchandise pour survivre, leurs produits sont donc toujours faits afin de briser après une durée de temps prévue et calculée. L'exemple le plus absurde est l'ampoule électrique: des ampoules électriques de durée de vie de 60 ans ou plus existent, mais elles ne seront pas commercialisées, parce qu'elles ne briseront pas. Même chose pour les véhicules: les producteurs automobiles déploient des trésors d'ingéniosité afin que leurs véhicules soient le moins réparables possible en ce qui concerne les pièces importantes, etc. Ainsi, une grande quantité de pièces finissent inutilement à la ferraille parce qu'elles ne sont pas réparables par la faute du fabricant et de façon intentionnelle, c'est-à-dire «calculée».

10.Si le capitaliste ne cherchait pas toujours à s'en mettre davantage dans les poches, il ne serait pas en affaires. Ainsi, logiquement, il doit sauver sur certains coûts s'il veut rester en affaires, donc, il doit diminuer la qualité du produit ou la quantité de celui-ci pour le même prix.

11.La qualité importe peu, aussi longtemps que les gens ne savent pas ce qu'ils mangent. En passant, savez-vous vraiment ce que sont les «oméga-3»? Et savez-vous vraiment s'ils ont les vertus que leur prêtent les nutritionnistes qui sont souvent payés par les compagnies mêmes qui vendent des produits alimentaires vantant les pouvoirs des oméga-3? Aucune étude ne viendra jamais prouver que l'ail ou les oméga-3 préviennent le cancer, car ces produits, de même que tous les autres produits naturels tant vantés, ne peuvent prévenir aucune maladie, et ne vous empêcheront pas de vieillir et de mourir comme les autres.

12.Les produits chimiques dont sont bourrés nos aliments (détournement de la chimie) afin qu'ils paraissent plus beaux, plus frais et puissent rester plus longtemps sur les tablettes (nécessité absurde de la concurrence capitaliste), nous rendent malades. Le capitalisme nous transforme en poubelles chimiques ambulantes. Nos aliments sont injectés avec de la saveur parce qu'ils ne goûtent rien à cause de la surexploitation ou de la conservation prolongée. Des compagnies spécialisées dans la «saveur» des aliments vendent des saveurs (naturelles ou artificielles, mais toujours chimiques) aux distributeurs de ces aliments. Par exemple, la viande ou les frites que vous allez manger dans une grande chaîne ne goûtent «bon» que parce qu'on y a ajouté des saveurs chimiques. Ainsi, ce qu'une grande chaîne vous vend réellement, ce sont des saveurs de compagnies discrètes qui se tiennent en arrière de ces bannières et fournissent probablement plusieurs entreprises en concurrence.

13.La disparition de l'espace public transformé en centre d'achats.

14.La survente d'automobiles, la surmultiplication des parkings, la pollution inutile puisque l'auto électrique existe déjà depuis longtemps.

15.Le «cercle de l'Usure» de Heidegger; une usure absolument inutile. De plus, pourrait-on ajouter: «en pure perte», puisque nous travaillons comme des fous pour rien, tout fout le camp à la faillite et aux poubelles. Il ne restera plus rien de nous dans 50 ans, mais que des déchets.

16.Le capitaliste tient compte de la «microefficacité», sa petite efficacité à lui, mais jamais de la «macroefficacité», c'est-à-dire, celle qui est la meilleure pour tout le monde ainsi que la nature.

17.Le capitaliste n'a aucune empathie et ne la développe pas chez les autres. Il cherche plutôt à les transformer en gestionnaires d'eux-mêmes, de leur énergie, de leur temps, de leurs émotions, etc., autrement dit, en «schizos». Le piège à cons de la «vocation» et de la «réalisation personnelle»: on bosse toujours plus pour moins en croyant se «réaliser», et ça fait l'affaire des patrons.

18.Je n'ai pas connu un seul propriétaire d'entreprise qui avait assez de considération pour les autres et le public en général pour ne pas, par exemple, recycler ses vieilles poitrines de poulet pas vendues et chauffées depuis 12 heures en salade de poulet insalubre... Ce qu'il démontre ainsi c'est que les quelques sous qu'il va sauver ont plus de valeur que la santé ou le bien-être des gens, mais c'est ainsi que pensent tous ces salauds, sinon, ils ne seraient pas en affaires... En réussissant financièrement et en suscitant l'admiration des autres pour ce qui passe être le comble du «succès» (alors qu'il ne fait que rouler les autres), il encourage ce genre de comportement antisocial et irresponsable.

19.Le capitaliste correspond à un type particulier d'individus socialement malades ou déficients. Il est dangereux, car son profit, c'est-à-dire son bien-être et son avantage, passe avant celui des autres. Il est «radin» par nature, c'est-à-dire qu'il ne tient compte que des considérations financières, son but n'est pas votre bien-être, loin de là. Un autre exemple qui parle: Ford, le constructeur automobile, demanda à un fournisseur de produits pour la construction de ses automobiles qu'ils soient livrés sur des palettes de bois. Pourquoi demandait-il cela? Parce qu'il utilisait le bois des palettes pour faire les planchers des automobiles... Nous retrouvons le même genre de comportement dans les grandes corporations avec leurs «externalités»: toujours s'arranger pour faire payer les autres, dans un cas, pour des produits dont on a besoin, dans l'autre, pour des dommages causés à cause de la trop grande rationalisation des coûts, et dont on veut refiler la note au public en général ou au gouvernement...

20.L'expression «si vous n'avez rien à cacher» utilisée par les «autorités» peut nous mener très loin... Si certaines personnes n'ont rien à cacher et qu'elles veulent prouver qu'elles sont absolument au-dessus de tout soupçon et honnêtes, elles finiront probablement par accepter de laisser des inconnus surveiller tous les aspects de leur vie, que ce soit par caméras, par écoute électronique, par questionnaire, par puce implantée, etc. Le nouveau capitalisme tend vers ce genre de contrôle total de la vie des individus.

21.Accepteriez-vous qu'une corporation administre votre État? Lui feriez-vous confiance? Non? Pourquoi? Parce que ce sont des intérêts privés? Pourquoi alors faites-vous confiance à ces mêmes compagnies lorsque c'est le temps d'acheter leurs produits? Ils sont conçus par celles-ci pour vous briser entre les mains après un certain temps, ou sont trafiqués chimiquement et génétiquement, ou sont tout simplement de dernière qualité alors qu'ils passent pour de première qualité, ou on vous vend au même prix une quantité qui correspond pratiquement à deux fois moins, etc. Tout ce système et toute cette exploitation reposent uniquement sur VOTRE confiance... C'est pourquoi nous avons tant de publicités: plus une publicité est vue partout et constamment, plus nous faisons confiance de façon générale, même si nous ne consommons pas précisément le produit annoncé.

22.Dans le capitalisme nous sommes «individuellement» perdants (malgré les apparences), et nous sommes aussi «socialement» perdants.

23.Les coûts du mode de vie capitaliste et de la façon de pensée qu'il induit sont astronomiques...

24.Les capitalistes seront perçus dans un proche avenir comme des éléments «contreproductifs».

jeudi 7 octobre 2010

Éloge de l'oisiveté par Bertrand Russell

Si vous avez 3o minutes à consacrer à un petit texte brillant et surprenant du philosophe Bertrand Russell:

In Praise of Idleness

Vous pouvez trouver au moins les 14 premières pages du texte en français ici:

Éloge de l'oisiveté en français

Suggestion de lecture de la semaine

La Critique de la raison pure de Kant: la dernière traduction de Alain Renaut livre la marchandise. Un excellent livre à lire lorsque vous êtes assis à l'urgence et qu'on s'apprête à vous faire un toucher rectal.

Yogourt qui coûte 140$

Je pensais à ça ce matin en mangeant mon yogourt, chose que je ne faisais plus depuis deux semaines à cause de mes antibiotiques: ma prostatitite est apparue à peu près en même temps que mon gros trip de yogourt (5 pots de yogourt super crémeux top bactéries acidofilus, bifidus, casei, machin truc, etc) «Y aurait-il un lien de cause à effet, se demanda Daniel l'air songeur.»

En tout cas, deux antibiotiques différents, 140$ et trois semaines plus tard, je ne suis toujours pas guéri... «Et je viens juste de me rebourrer de yogourt... Tabarn...!? Ça va mal à chope, se dit Daniel d'un air découragé.»

Autofiction à marde

«Tiens, je suis en train d'écrire. Je ne sais pas quoi écrire, dit Daniel sur un ton songeur..............................»

* FIN *

Déjeuner ketchup

J'ouvre l'armoire pour déjeuner: «Bon, on va encore manger du ketchup à matin...»

mercredi 6 octobre 2010

La cyberaliénation sociale

J'ai décidé de changer d'attitude après avoir lu un article sur le cyberbullying, dont quelques cas qui ont tourné en tragédies ou en suicides. Il est entendu que lorsque je critique une certaine catégorie de gens, une critique qui ne rentre d'ailleurs aucunement dans le concept de «cyberintimidation», je n'ai aucune intention de blesser puisque c'est fait dans un contexte mi-sérieux mi-comique de chialeux autodérisoire, pourtant mes propos parfois trop directs peuvent causer cela. Chialer ou faire des blagues sur les gens qui tendent à être de plus en plus gros ou chialer et blaguer sur les assistés sociaux peut passer une ou deux fois, mais lorsque ça revient de façon répétée ça peut devenir franchement blessant: j'ai donc décidé d'éliminer les billets à propos discutables ou polémiques par sympathie pour ces personnes. Je ne les aime pas pour autant, mais je vais réserver ma critique à des fins plus constructives, puisqu'il ne sert à rien de se moquer publiquement de ces gens et que cela peut nuire à leur estime de soi ainsi qu'à leur intégration.

Je pense ici, en accord avec certains chercheurs, à l'importance de développer l'empathie chez les individus, qui, malheureusement, fait souvent grandement défaut et devient ainsi la cause d'injustices et de souffrances sociales. Quant à la question de savoir si la SWAT peut réussir à développer l'empathie chez les gens (!), j'en doute fort, mais l'idée est là, et elle fait son chemin. (Peut-être un jour décidera-t-elle de donner de l'affection sur de beaux coussins roses au lieu de défoncer des portes et de foutre des électrochocs.)

C'est d'ailleurs une des dernières belles idées que j'ai retenues de John Rawls dans sa Théorie de la justice que de parvenir à susciter chez les gens une plus grande capacité à se mettre «à la place de l'autre», ou autrement dit, à développer l'«empathie», afin de parvenir à une société meilleure et plus juste. C'est une idée sur laquelle j'avais passée un peu vite ou dont je n'avais pas compris toute la portée puisque je n'avais pas d'exemples concrets en dehors de ma lecture, mais lorsqu'on entend parler de ces cas horribles où des personnes ne démontrent aucune empathie envers une ou plusieurs autres personnes, on comprend effectivement l'importance et l'urgence de développer cette capacité morale chez les individus, qui se retrouvent bien souvent, peut-être trop souvent, à avoir affaire à d'autres individus uniquement par l'intermédiaire d'écrans qui les empêchent d'accéder à une personnalité vivante, réelle et sensible, au lieu d'un simple personnage virtuel de jeu vidéo. C'est ici que l'on pourrait peut-être parler de véritable «aliénation sociale» causée, paradoxalement, par la trop grande rapidité et facilité des contacts sociaux «anonymes» que permet l'Internet.

La conspiration de la gomme

J'arrive à la pharmacie, je veux acheter de la gomme, mais la moins chimique possible, or, il s'avère que c'est désormais impossible. Il y a de cela quelques années, il y avait encore des récalcitrants comme Chiclets ou Wrigleys qui utilisaient du sucre, mais aujourd'hui on trouve dans toutes les gommes un paquet de produits chimiques toxiques au lieu du bon vieux sucre : aspartame, acésulfame-potassium, sorbitol, xylitol, maltitol, mannitol, etc. Il a été dit maintes fois que l'aspartame n'est pas bon pour la santé et que c'est probablement un produit cancérigène, je ne sais pas si cela est fondé, mais à chaque fois que j'ingère de l'aspartame dans un produit, j'ai des palpitations, des ballonnements et parfois, des maux de tête.

Pourquoi nous fout-on toute cette shit dans la gomme? - Parce qu'à la bourse, l'aspartame et les sucres de moins bonnes qualités comme le xylitol, le maltitol, le mannitol et autres cochonneries du même genre sont moins chers, c'est tout. C'est pour ça que vous bouffez de la merde partout : parce que ça coûte moins cher à produire.

Primeur 6/10/10

1.Les pauvres n'ont pas d'histoire.

mardi 5 octobre 2010

Dernières nouvelles 5/10/10

1.Le magazine Le Lundi sera le prochain président des États-Unis.

Heidegger et la vie de marde

1.Comme disait mon friend Heidegger: «La vie est une entreprise qui ne couvre pas ses frais.»

La peur de l'ennui

1.Les éléments essentiels de la vie ne sont pas compliqués, mais on se complique tout, juste pour le plaisir de tout compliquer, peut-être par peur de l'ennui.

lundi 4 octobre 2010

État policier

1.Ceux qui nous brandissent la menace d'un État policier sont vraiment trop cons. Ils prétendent de cette façon que nous ne vivons pas d'ore et déjà depuis longtemps, sinon depuis toujours, dans un État policier. La vérité, c'est que tous les jeunes garçons veulent être des «policiers» justement. Et pourquoi donc? Pouvez-vous répondre à cette question? Que faisiez-vous le soir du 4 octobre 2010? Répondez honnêtement, de façon claire et précise.

Mes fantasmes de gars fatigué

Quand je suis fatigué, j'ai toujours de drôles de fantasmes, comme manger un trou de cul de femme à quatre pattes ou lui lécher les pieds qui sentent la sueur, ou encore, manger une chatte pas propre ou tripper sur des belles grosses, des poules dans la cinquantaine, faire un trip à trois, me faire sucer par une nymphomane qui avale tout et recommence, etc. Je suis naturellement cochon, mais lorsque la fatigue embarque, je le suis encore plus. Je ne sais pas pourquoi ça fait ça. Et puis, en même temps, on s'en sacre. L'essentiel c'est que je pense au cul, que j'aime ça et que je jouisse bien. C'est ce qui me tient à la vie plus que n'importe quoi. La passion du cul est une passion qui me prend au coeur, accapare mon cerveau, remue mes tripes et me cause un tsunami de plaisir esthétique et extatique. Le sexe féminin est véritablement la matrice de l'infini, mais lorsqu'il se ferme, c'est l'enfer!

dimanche 3 octobre 2010

Nous sommes tous des putes

1.Le capitalisme nous aura tous transformés en putes.

2.La dimension de «vente» dans chacune de nos actions.

3.L'oubli de la «vocation», ou qu'une action puisse être faite gratuitement, pour le plaisir de la faire.

4.Tout est réduit à l'aspect économique et financier.

5.Nous sommes conditionnés à recevoir de l'argent pour chaque action, et à en faire sur le dos des autres de façon complètement antisociale.

6.Si personne n'était payé, personne ne ferait absolument rien de «valable». Est-ce normal?

7.Par exemple, si demain plus personne n'était payé pour travailler, il n'y aurait plus personne nulle part dans les bureaux ou dans les usines, etc., et tout le monde serait écrasé à la maison sur leurs divans en train de végéter.

8.Ceux qui sont «dévoués» sont vus comme des naïfs et par conséquent, ils finissent par être exploités à mort par les putes habituelles de l'entourage et des affaires.

9.Conséquence: les anciens «dévoués» ne croient plus à la vocation et acceptent finalement, plus ou moins consciemment, de faire comme tout le monde, c'est-à-dire, de faire le «strict minimum de n'importe quoi», comme une pute.

10.Aboutissement ultime de toute la société: tout est pourri.

samedi 2 octobre 2010

La démocratie n'est pas viable

1.Je suis pour la démocratie, mais malheureusement, il semble que la démocratie ne soit pas viable à cause de la trop grande quantité d'imbéciles et d'escrocs. La suite logique de la démocratie avachie: l'État policier et le conformisme intégral. C'est là qu'on est rendu. Aristote avait peut-être raison après tout: les régimes politiques sont cycliques et temporaires.

Update à propos de la maison de fous

1.Je n'ai pas recommencé à écouter la télévision ni à lire les journaux, tel que j'en avais pris la décision à mon retour de vacances il y a maintenant plus d'un mois.

2.Je fais attention au café, j'en bois beaucoup moins. Je ne bois presque plus d'alcool.

3.Les images de cruauté envers les animaux ou envers les humains qui m'assaillaient l'esprit et me traumatisaient sont disparues. J'en attribuais la cause à un excès de café et d'images télévisées de violence graphique. Je suis très sensible à cela et ça prend des semaines à m'en remettre.

4.Je me tiens encore assez loin des autres, de façon à ne pas être contaminé par leur énergie négative.

5.Je trouve les gens imbéciles, de façon générale. La société est un ramassis d'étrons qui attendent leur cancer pour disparaître à propos.

6.Je sens que j'ai gagné sur la maison de fous, que j'ai réussi à en rester assez bien en dehors.

7.Je tiens ferme à mes résolutions, mais la montagne me manque.

8.Je suis toujours plus convaincu que les médias sont une forme de maladie mentale.

9.Il est possible de vivre très bien sans les médias, dans l'isolement médiatique total ou presque. Essayez, vous ne manquerez absolument rien!

10.S'il y a une nouvelle importante, je l'apprends par d'autres. Il est essentiel qu'elle soit filtrée par d'autres personnes, ainsi je peux juger de son importance réelle.

11.Jusqu'à maintenant, il n'y a eu aucune nouvelle importante, il ne se passe donc rien, tel que je l'avais prévu.

12.Il se passe quelque chose dans les salles de nouvelles et dans notre tête, pas dans le monde réel. Pourquoi? Parce qu'on doit faire de l'argent avec vous, et pour cela, on vous «injecte» des nouvelles insignifiantes sur un ton dramatique comme si c'était le scoop du siècle, on créé de faux débats, etc. C'est de la manipulation des cerveaux en plein. Tout est contaminé... Utilisez donc votre journal directement pour la litière du chat, ça vaudra mieux.

13.On veut tellement vous contaminer et vous rendre malades qu'on vous fout les journaux directement dans la gueule gratuitement quand vous arrivez au métro. Les médias sont pitoyables.

Ma tribu de séniles

1.Depuis que ma mère m'a embrassé sur la bouche de force à ma fête, je sens que j'ai des bibittes sur les lèvres. Je sais, c'est peut-être psychologique, mais je sais pas comment me débarrasser de l'idée que j'ai pogné de l'herpès ou je sais pas quoi d'autre. Ma mère est rendue détraquée, elle me cruise, et mon beau-père cruise ma blonde. Je crois que j'ai une famille de fous, ils sont tous près d'être séniles. Ils y vont peut-être un peu trop fort sur la buvette. Je suis celui qui boit le plus, mais je me contrôle quand même. Je sais pas si je vais me repointer la prochaine fois.

2.Ma grand-mère m'a laissé un message sur mon répondeur pour me souhaiter «bonne fête»: je ne l'ai pas encore rappelé, ça fait une semaine déjà. Et je n'ai pas l'intention de la rappeler. Pourquoi? Ça me tente juste pas de chercher son numéro, et en plus, je trouve que ça fait cheap de laisser un message de «bonne fête». De toute façon, on n'a rien à se dire, ça va être un «appel de reconnaissance» disons, genre: «Oui, allo grand'man! Merci de m'avoir appelé. Ça va bien toi, oui? Moi aussi ça va bien. Oui, j'ai toujours le même emploi. Ah, tu dois y aller? D'accord, on se reparle. Merci hein! Bye!»

3.Une autre conversation insipide avec un des membres de ma tribu.

vendredi 1 octobre 2010

La journée des déchets humains

1.Il est midi, dans le métro.

2.Des squeegees sont évachés au fond du wagon au métro Préfontaine, ils prennent toute la place, pis ils puent, ça sent la sueur et la marde jusqu'à l'autre bout. J'ai le nez bouché et je les sens. Une jeune femme met son foulard dans sa face.

3.La station suivante, Frontenac: deux bonhommes rentrent ben saouls, ils parlent à tout le monde, un des deux tasse une madame de façon brusque, ils puent l'alcool.

4.La station suivante, Papineau: un jeune fucké rentre, on dirait une bibitte plein de maladies, ça sent la mort, il sort sa bouteille d'alcool et boit devant tout le monde. Il se met à cruiser une jeune fille en émettant des sons bizarres. Il lui dit qu'«elle est belle», qu'elle est donc «belle», la fille est traumatisée et se colle sur moi, mais je constate qu'elle est laide.

5.J'arrive à la pharmacie, elle est pleine: toutes les danseuses du coin sont là, elles ont eu leur chèque!

6.Une pensée me traverse l'esprit: «Notre société s'en va vers la déchéance totale irrémédiable et sans retour, à l'image des États-Unis avec ses épidémies d'obèses décérébrés et du reste de la planète».

7.La société ne recycle pas ses «déchets», elle les entretient.

8.L'apoptose ne fonctionne plus: la cellule n'est plus fonctionnelle, mais elle ne meurt pas et créé ainsi une tumeur: c'est ce qu'on appelle un «cancer».

9.Le monde est un cancer généralisé. Ras-le-bol de la pitié.

10.On tape sur les forts, on aide les faibles. Deux mille ans de christianisme, c'est le monde à l'envers.

Guérir de la dépression saisonnière

1.Je suis tellement dans ma tête que je ne sais même pas dans quelle saison je suis.

2.The truc: un bon livre, on pense au sexe quotidiennement et on le fait si possible, de la sueur au gym, et en cas d'urgence, un peu de bronzage. Surtout, ne pas oublier: le soleil d'hiver est le même soleil que celui de l'été, mais avec la neige en plus, c'est encore plus beau! Personnellement, immédiatement après le 21 décembre, je me sens déjà mentalement en route vers l'été, et c'est effectivement le cas: à partir de cette date, les nuits commencent à devenir plus courtes.

Kleenex et sexe

1.Quand je pense à tout ce sperme perdu dans les kleenex... Un génocide à chaque matin...

Le social

1.Comment le «social» se définit-il aujourd'hui?

-Checker ses mails?