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samedi 31 octobre 2009
On veut des certitudes
En vente dans tous les bons magasins par boites de 10 Great Value.
vendredi 30 octobre 2009
What the fuck?
jeudi 29 octobre 2009
Der Welt ist alles, was der Fall ist
mardi 20 octobre 2009
Sondage - Êtes-vous suffisamment désorganisé?
1. Je lis ce blog.
2. Je ne sais jamais ni l'heure ni le jour de la semaine ni la date, et si on me demande le mois, j'observe le climat et je fais une déduction.
3. Je ne mange jamais aux heures fixes, mais seulement aux heures variables. Autrement dit, je mange à des heures variables fixes.
4. Je sais que je dois payer mon compte Internet seulement quand il est coupé.
5. J'ai déjà cinq livres à lire en deux mois pour mon cours, mais je lis quand même d'autres livres.
6. À ma paie, j'achète un paquet de trucs comme des livres et du scotch de qualité, mais j'oublie de calculer les comptes, alors je mange du riz plain pour le restant de la semaine.
7. Je reçois un appel pour me dire que j'avais une entrevue aujourd'hui.
8. Je suis fin prêt pour distribuer les bonbons d'Halloween, mais on est rendu à Noël.
9. On doit m'aviser un mois à l'avance de tout changement, sortie, modification de mon environnement, etc.
10. J'ai un texte juridique casse-gueule de 2000 mots à traduire et à remettre à 9 h ce matin, il est 4 h et je joue aux échecs sur Internet.
11. Je ne suis pas «désorganisé», au contraire, j'éprouve tous les symptômes de la surorganisation.
Si vuos aevz rdépnou «oiu» à toeuts ces qineuotss, vuos êets sur la bnone vioe, et vuos dverndeiez pnlmbeobraet le prchoian Wigenttetsin. Si vuos aevz rdpéonu «nno» à une ou puluresis qisnteuos, cnoteuniz à lrie ce bolg.
lundi 19 octobre 2009
Le jour où j'ai perdu mon innocence anale
La saga du gym des «intellos»
Le jogging tue
Personnellement, j'ai fait beaucoup d'entraînement physique; je me suis beaucoup entraîné les jambes, car les femmes ne tarissaient jamais d'éloges envers la beauté de celles-ci (ma vanité qui ressort), j'ai levé des poids très lourds et aujourd'hui, mes genoux sont plus sensibles : usure de la machine provoquée par l'excès d'entraînement, et c'est ce qui va vous arriver à vous aussi si vous êtes un fanatique de la forme physique, ou un adepte de la vanité, et que vous ne savez pas «jusqu'où aller trop loin».
Quand je vais au gym, je me rends compte que l'entraînement physique n'est le plus souvent pas du tout une question de «forme», mais d'«égo» seulement. On veut prouver quelque chose, on veut avoir l'air plus fort que tout le monde, on veut flasher, on veut que les femmes nous fassent de l'oeil et mouillent leur culotte alors qu'on lève des poids qui menacent de nous faire passer au travers du plancher, etc. La plupart du temps, les gars lèvent des poids beaucoup trop lourds pour eux, et mal en plus. Moi je ne dis rien, je regarde et je me régale de leurs blessures imminentes. Mais après tout, qu'est-ce qu'un guerrier qui ne peut fièrement arborer aucune blessure? Alors vous voyez, la vanité est infiniment recyclable.
Proverbe du jour : «La modération a bien meilleure rotule.» Mâle Commode
samedi 17 octobre 2009
Logique de l'inefficacité
vendredi 16 octobre 2009
Je suis écoeuré de voir des maigrichonnes parader
C'est comme les hommes super bâtis qu'on nous montre à profusion dans les films : c'est clair que la plupart du temps ça prend des stéroïdes pour pouvoir atteindre ces formes corporelles, qu'on s'en conte pas trop là-dessus, à moins de s'entraîner 8 heures par jour sept jours par semaine et de se soumettre à une diète stricte, mais qui a le temps de faire ça? Même les acteurs n'ont pas le temps, alors prendre un peu de stéroïdes durant l'entraînement pendant deux ou trois mois c'est quoi, pour quelques millions? Qui ne serait pas prêt à le faire? Et les femmes «idéales» elles, à quel genre de régime se soumettent-elles pour parvenir à leurs résultats? -Une bouchée de luzerne par jour. On sait aussi par le scandale de l'agence qui offrait des «petits cadeaux» à ses mannequins que la coke peut contribuer efficacement à un régime tout en maigreur, et morbide: j'en ai moi-même fait l'expérience, et laissez-moi vous dire que la graisse vous fond littéralement sur le corps. La cigarette est aussi très «bénéfique» dans le cadre de ces mauvais traitements infligés au corps féminin. Je doute que ces femmes aillent assez d'énergie pour faire l'amour, c'est déjà assez difficile pour elles de sourire : c'est probablement trop demandant point de vue énergétique, et c'est compréhensible... Bref, c'est pas toujours amusant d'être un canon de la mode.
Aux femmes : il y a une différence entre la «grosseur» et la «rondeur» : dans le premier cas, ça ne se tient pas pantoute et ça ballotte; dans le second cas, les formes sont pleines et consistantes : soyez plus rondes, vous serez toujours plus belles.
Ou bien, soyez donc juste bien dans votre peau! (on s'en crisse-tu finalement) C'est ça qui est important.
L'animal qui se gargarise avec les mots
Le combat de l'homme pour la «raison»...
L'homme, cet «animal doué d'un instinct de raison»... Rions donc un peu de ce grand comique qui se prend trop au sérieux.
jeudi 15 octobre 2009
Le moment venu, il est trop tard
C'est en prison que j'ai fait les rencontres les plus profitables, que j'ai rencontré les individus les plus profonds. J'y ai découvert l'homme. Nous nous analysons tous, nous apprenons à nous découvrir, parce que nous sommes coincés ensemble, nous nous sentons solidaires. Nous partageons, et les vraies émotions, les paroles vraies, viennent à la surface. La peine et la douleur, et le temps perdu, et l'impasse. La prison rend l'homme à lui-même, elle le dénude. Puisse celui qui va en prison, en revenir meilleur, transformé.
On passe sa vie dans ses rêves, dans ses fantasmes, et quand on les réalise, on sent que la réalité vacille. Nos rêves maintiennent un écart entre nous et la réalité, que nous ne voulons jamais combler, car ce que nous pressentons dans leur réalisation c'est l'ennui, la peur de l'ennui. On veut se garder le meilleur pour la fin, mais le moment venu, il est trop tard.
On parle, on parle
La théorie du désordre et l'ennui
Éliminons le stress, le travail : l'État fournit à tous un salaire généreux grâce au travail de robots ultraperfectionnés : nous vivons dans ce qu'on pourrait appeler un «communisme technologique», ainsi que l'a nommé un certain scientifique. Serons-nous vraiment dans une société où aucun problème social n'est possible? Nous pouvons à coup sûr en douter.
Tous ont de quoi bien vivre, tous peuvent manger à leur faim, tous peuvent même avoir accès à un luxe inespéré, mais qu'est-ce que vous faites de l'ennui, ce mal radical? Celui qui pousse l'homme à tous les vices? Ainsi, tout le malheur de l'homme vient de ne pouvoir rester en place et d'être satisfait pour toujours de sa situation.
Il veut du changement. Il veut que ça bouge. Il a besoin de stimulations diverses. Il veut s'oublier un instant, que ce soit au moyen de l'amour ou du jeu, de la musique, de la beauté, du rêve ou de l'alcool, etc. Il aime la compétition, il aime le défi, il aime gagner, il aime se sentir fort, se sentir beau, intelligent. Il aime «réussir ensemble» des projets communs. Il a «peur» de l'ennui. Il aime aussi qu'on l'admire. Il aime être «différent» : c'est peut-être la première cause de «dissidence», même dans un État «parfait».
Si nous allons faire un tour dans les tribus les plus primitives des régions les plus reculées du monde, nous allons trouver la toxicomanie pratiquée le plus souvent en rituels. Les drogues sont si fortes que nous n'avons aucun équivalent ici à Montréal ou même ailleurs, et que leur utilisation telle quelle par un de nos «habitués» le tuerait probablement sur-le-champ. Ces tribus-là ont du très «bon stock» comme on dit.
En ce qui concerne le «plus vieux métier du monde», je crois qu'il y a même une espèce de singes qui pratique une forme de prostitution. Les femelles de cette espèce acceptent de copuler avec certains mâles en contrepartie de nourriture, dans ce cas-ci, je crois que c'est de la viande.
mardi 13 octobre 2009
On peux-tu se calmer avec Laraque?
lundi 12 octobre 2009
Le sanctuaire des blowjobs
Mon ami s'approchait dangereusement de ma blonde qui faisait la rue seule, alors que j'étais pogné à Shawinigan en cure de désintox. Le lendemain je faisais du pouce et je revenais à ma chambre d'hôtel. Je voyais ce qui se tramait : j'ai accepté de faire un trip à trois parce que je sentais que c'était inévitable et qu'il finirait de toute façon par coucher avec elle. On était gelés pas mal, il voulait le faire sans condom, je lui ai dit juste avant qu'il rentre sa queue (car je l'ai fait passer en premier) qu'il devait mettre au moins une capote, parce que c'était MA blonde après tout. Il a débandé et a foutu le camp; je ne l'ai plus revu, sauf une fois dans une soupe populaire. Il faisait des «coups», et devait flamber tout son cash puisqu'il était là; je crois qu'il était sur le point de se faire tuer, il était trop excité, il prenait trop de risques, il jouait dans les ligues majeures et un peu n'importe comment. Il devait devoir de l'argent un peu partout à cause de sa consommation effrénée, on sait ce qui arrive dans ce temps-là, en tout cas moi je le sais. Peu importe ton gabarit, ils vont te ramasser mon gars si tu niaises avec ces types. C'est inévitable.
Mon voisin, le Big B, il vendait de la coke, mettait la musique à fond la caisse chez lui, nous dérangeaient jour et nuit, faisait des fêtes, il était beau, grand et fort, très viril, une belle pièce d'homme, et il en fourrait d'la poule cokée. Cependant, il sniffait plus de coke qu'il en vendait. Il devait beaucoup trop d'argent. Il s'était acheté une belle Trans Am neuve sur le bras du crime organisé, et je l'observais à la piscine avec des jumelles de la fenêtre de ma chambre penché dans sa chaise longue en train de faire des calculs pour savoir comment il arriverait à payer toutes ses folleries. Quelques semaines plus tard, Big B disparut. La police le retrouva au printemps dans un marais en train de décongeler. Il semble qu'on l'ait conduit dans sa Trans Am jusqu'au marais et qu'on l'ait abattu avant de partir avec l'auto probablement pour la revendre et récupérer une partie de l'argent qu'il devait.
La «contradiction» est fondée sur notre conception des «contraires»
Kissing my ass, softly
Secondly, je suis un nhomme très très très débauché. Technique d'assouplissement de l'entrejambe jammé ben dur. Alors, si vous cherchez des leçons de morale, de belles maximes réjouissantes ou gentilles, vous risquez de ne pas en trouver. J'ai un très grand coeur, mais je n'ai jamais été stuck up, puisque j'ai été élevé dans le naturisme et je me suis toujours promené tout nu chez moi en famille. La nudité pour moi est normale, bonne, belle, naturelle, sacrée. Je n'ai aucun problème avec le sein de Janet moi. Ce qui me scandalise plutôt, c'est ce que les gens ont dans la tête : une petite pièce close et sombre au grenier qui sent le moisi : c'est ça pour moi qui constitue un manque de respect : d'empuantir l'existence des autres avec leur petite conception conventionnelle des choses qui sort de leur petite tête de jambon. Ce qui m'écoeure le plus au monde, c'est de voir une personne qui critique la nudité. C'est une personne qui ne peut pas descendre plus bas dans mon estime. Elle devient moins que d'la merde à mes yeux.
Troisièmement, comme je suis une personne curieuse et qui aime expérimenter, j'ai TOUT essayé dans ma vie, et je suis passé par tous les chemins. Étant dur à cuire : je suis allé en enfer, et j'en suis revenu plus bronzé.
À continuer si le besoin s'en fait analement sentir...
dimanche 11 octobre 2009
Je rentre chez les nounes
J'en connais plein de femmes dans la quarantaine-cinquantaine-soixantaine, encore belles, qui baisent comme des lapines et qui ont le regard cochon, même ma grand-mère qui a 82 ans réussit régulièrement à avoir sa queue en résidence : dans leurs têtes, elles ont encore vingt ans. C'est beau de voir ça, le monde est plus facile à vivre dans ce temps-là. Mais quand on tombe sur une femme qui a choisi de dire NON à la vie, NON au sexe, NON aux hommes, NON à l'animal, NON à la passion, NON à la lubrification, NON à Robert Plant, eh ben là, on a un problème de raisin sec.
Elle se trouve trop grosse, laide, ridée, pu assez jeune, les seins trop plats, encore pockée de sa dernière relation qui s'est terminée en catastrophe : elle ne lâche pas prise et n'est plus capable de bien triper. Eh bien, j'ai des petites nouvelles encourageantes, et à la fois chiantes, pour celle dont l'estime d'elle-même est à terre : la pas belle à côté de toi dans le bus, elle vient de gagner contre toi 10 à 1, et peut-être même beaucoup plus. Tu n'as aucune pitié à avoir envers elle, et de plus, tu ne peux pas te valoriser face à elle : c'est toi qui fait pitié ma chouette, parce que elle, elle a fourré hier soir, elle a dansé la lambada à quatre pattes, en roulant, elle a mangé d'la queue, et c'était hot en sale, et elle va recommencer à soir, tandis que toi tu sèches et tu vas sécher aussi longtemps que tu gardes les cuisses serrées comme une frustrée, qui, par le fait même, devient toujours plus frustrée.
Dans la vie, c'est une question d'attitude si on baise pas, pas une question de Miss Univers.
samedi 10 octobre 2009
Bonjour, je suis dead
Le chant du signe
jeudi 8 octobre 2009
Sur l'art de disjoncter
Première étape : vous allez trouver ça drôle. Deuxième étape : après quelques heures vous allez commencer à être tanné. Troisième étape : ça va commencer à «tourner» et vous allez «perdre le fil». Quatrième étape : vous allez popper toutes les pilules qu'on vous donne pour vous «calmer» et de même, vous allez boire tout l'alcool qu'on vous donne : vous cherchez par tous les moyens à échapper à cette musique qui est devenue une «agression». Cinquième étape : les pilules et l'alcool vous «aident», mais en contrepartie votre «personnalité» et tout votre être se désagrègent. Sixième étape : le langage se décolle de la réalité, vous pleurez jour et nuit, et pour terminer, vous pleurez, mais plus aucune larme ne coule de vos yeux. Septième étape : vous retombez en enfance et recommencez à sucer votre pouce. Huitième étape : vous êtes total fou. Neuvième étape : on fait un scan de votre cerveau et c'est comme si on avait passé un grinder dedans, c'est absolument lisse, il ne reste plus aucune trace de «vous» ni du «monde» en vous. Si on vous compare à un légume, le légume a plus de «présence». Dixième étape : vous êtes fin prêt à aller vivre en Corée du Nord et à devenir un «citoyen modèle».
Je réfléchis sur la douleur et l'exemple que je donne est évidemment cocasse, mais pensons, par exemple, à ceux qui souffrent d'acouphène : ces gens ont précisément le même problème. La souffrance causée peut être supportable jusqu'à un certain point, mais après, elle s'insinue si profondément dans l'être qu'elle réussit à tout décâlisser.
sans conclusion...
Les Pensées de Pascal
mercredi 7 octobre 2009
Sondage - Sommes-nous fascinés par la philosophie?
La philosophie, philo-sophia en grec, c'est l'«amour de la sagesse». On parle de philosophie de ci et de ça, par exemple, la philosophie Jackass, on parle alors d'une «façon d'être» c'est tout : faire le cave, chercher en toute occasion à se casser la gueule de toutes les façons possibles, être téméraire, voire complètement idiot, tout cela dans le but de «faire rire», etc. Ce sont des pitreries de cloune démocratisées. Autrement dit, «tout le monde a le droit d'être un cloune» : c'est le message profond que nous apportent ces tarés.
Philosophie de la musique, philosophie de la logique, philosophie de l'amour : ce qu'une chose «est» ou «doit être», et en quelque sorte si la sagesse est un «devoir-être», ces philosophies en tant qu'étude des «principes» (règles, lois, une «mathématique» ne peut être exclue) de la matière en question, sont une sorte de «sagesse» ou de «rectitude». La «philosophie» implique une inséparabilité de l'«être» et du «devoir-être», une union de la vie à un telos.
Le but de la sagesse : la vie heureuse ici-bas, minimiser les souffrances «inutiles», car le bonheur c'est pas toujours d'la tarte. Ainsi, la sagesse a partie liée avec la recherche de la «bonne» conduite, de façon plus large, avec une recherche sur le Bon, le Beau (dans la philosophie grecque, les deux sont liés : kalos), etc. La mort nous attend tous et pour cette raison le stoïcisme passe pour de la sagesse, alors qu'il n'est qu'une forme d'endurcissement. Le stoïcisme est le contraire de la sagesse, parce que la mort est «inacceptable». En effet, pourquoi se résigner face à la mort alors que personne en réalité, s'il avait le choix, ne voudrait mourir? Absolument parlant, nous ne pouvons pas dire qu'un jour nous n'aurons pas le choix entre «pouvoir rester jeunes» éternellement ou vieillir graduellement et mourir. Si nous «acceptons» la mort comme une chose qui «va de soi», nous baissons les bras devant une solution possible.
Enfin, la philosophie est inséparable d'une «réflexion sur les valeurs». Valeur : l'importance ou la considération (respect) accordée à telle ou telle chose. Si on creuse sur la «valeur» de la valeur, on se questionne sur «l'importance de ce qui est important» : on voit bien que c'est une absurdité. Qu'est-ce qui fait qu'on accorde une importance à certaines choses et pas à d'autres? Voilà la grande question. On nous dira que les «valeurs» sont tributaires des «instincts». Platon voulait travailler sur les instincts avec un programme incluant la musique, la gymnastique, etc. Hitler aussi voulait «travailler sur les instincts», et on a vu le résultat. Tout cela fait partie d'une «logistique» de la «sagesse», trop axée sur le devoir-être. Selon moi, en ce domaine, comme en tout le reste, le secret est de ne pas trop vouloir. Comme Pascal disait si bien : «L'homme n'est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête». En ceci, une partie de la sagesse consisterait, à tout le moins, à ne pas «trop vouloir» être sage. Cela semble paradoxal, puisque la sagesse devrait être la chose la plus souhaitable et désirable, mais «les paroles de vérité semblent paradoxales» (Lao-tseu).
Une autre erreur serait de confondre sagesse et «prudence». Il est en effet des situations où la «hardiesse» et l'«action énergique» sont préférables à la prudence (Montaigne), s'accordant ainsi avec le «bien agir», une variante du «savoir-faire» lié à la sagesse. Ce «savoir-faire» n'est pas sans lien avec le développement d'une «technique».
sans conclusion...
lundi 5 octobre 2009
dimanche 4 octobre 2009
Un marché de crosseurs
Dans les années soixante on se laissait tout pousser pis on fourrait en one night sans capote. Il nous est impossible à nous aujourd'hui, continuellement sur les dents avec le sida, la sécurité, les bactéries et les terroristes, de comprendre cette époque-là. On se crinque au Old Dutch à tous les niveaux. Même au niveau de l'«âme». On est fous, irrémédiablement tous fous ben raides, mais plus personne n'est là du dehors, sain d'esprit, pour nous le dire. À moins que je sois Neo et que ma mission soit de sauver l'humanité... Je ne pensais déjà pas grand-chose de cette belle humanité avant de devenir pute, alors vous imaginez ce que j'en pensais après. Tu peux aller te faire joyeusement enculer Neo.
Comment ruiner sa vie avec la télé-réalité
2. C'est tout.
3. Manipuler les autres participants, mais ça n'a aucune importance.
4. Faire sa bitch, mais ça n'a aucune importance.
5. Être la «victime», mais ça n'a aucune importance.
6. Réussir à gagner le «coeur» du public, mais ça n'a aucune importance.
7. Parce qu'après, tout le monde te connaît tellement «tel que tu es», que t'es juste barré partout, excepté sur les front page des magazines à potins.
samedi 3 octobre 2009
Confessions d'un esclave 1
jeudi 1 octobre 2009
Vivre heureux
Pour ce qui est de la «masse», eh ben, elle nous fournit de belles femmes la masse, de la bonne pâte de garce et c'est suffisant pour la racheter. Au fond, il y a probablement une certaine forme de sagesse «animale» à ne pas penser trop loin et à chercher à satisfaire le corps et le confort en premier. Un homme qui possède une belle femme est heureux : voilà le bon sens et toute l'élémentaire sagesse, il n'y a plus rien à rajouter. Se fermer la gueule, ne plus angoisser sur des questions existentielles et mourir heureux, pleinement satisfait, avec les bonnes illusions en tête. Se prendre une croyance comme tout le monde et rentrer dans le rang, s'acheter une auto, écouter le hockey : prospérité, succès et femmes garantie.
Je devrais me raser 3
Autant nous étions obsédés par Dieu et la religion, autant nous sommes obsédés maintenant par la psycho pop, mais on ne comprend pas davantage l'être humain. Ce sont les mêmes mécanismes qui se répètent, les mêmes comportements, mais sous d'autres noms. Et je suis plutôt enclin à penser avec le Machiavel des Discours sur la première décade de Tite-Live que «les hommes ne changent pas vraiment».
Je regardais l'entrevue de Nelly avec Christiane Charrette en 2001 : c'était encore la même histoire : on n'était pas «intéressés» par son livre, on était intéressés par «elle», la créature, l'ex-catin. Je trouvais cela très triste, tout ce cirque autour d'elle. On voulait de la confession à la Chritiane F.; on voulait une martyre; on voulait voir des plaies. Je ne veux pas comparer Nelly à un prophète, mais il y a une très belle image dans la Bible : «Jésus a montré la voie, mais les gens sont restés les yeux fixés sur le bout de son doigt». La preuve a été faite des milliers de fois et c'est pratiquement un théorème mathématique, les gens «en masse» sont comme ça, il n'y a rien à faire. La masse est comme chargée de crucifier l'individu «singulier», c'est inévitable, il est trop différent du troupeau. Elle sacrifie toujours le particulier à l'universel.
L'humanité est toujours à la remorque de celui qui voit plus loin, mais bien souvent, il est comme ce cheval fouetté violemment dont Nietzsche enlaça l'encolure en sanglots pour finir par s'effondrer, irrémédiablement brisé, fou.
L'homme est un «animal rationnel», mais la plupart du temps ce qu'il a de «raison» ne lui sert pas, au contraire. Je serais intéressé de savoir à quel pourcentage l'homme est-il un animal. Tous les comportements «automatisés» comme conduire, se laver, manger, etc., les «réactions» émotives, les fonctions vitales, les «opinions» jusqu'à un certain degré, la sexualité, c'est de l'«animal». La «conscience» ne participe que très peu à notre vie de tous les jours. On se réveille par moments et on se dit que «le temps passe vite», parce qu'on n'est pas «là».
Effectivement, Heidegger a insisté là-dessus par la suite, l'homme n'est pas un Dasein (être-là), mais un Wegsein (ne-pas-être-là), et lui-même ne devait pas faire exception.